Commentaire de Sylvain Reboul
sur Théorie du genre : la Norvège dit STOP, Saint-Ouen expérimente


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Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 février 2013 16:31

1) Si l’on veut confondre genre social et sexe biologique, il convient alors de se demander ce que l’on doit faire des femmes ingénieurs et où des femmes politiques qui contredisent à leur sexe ou, plus crûment, qui portent la culote. La seule réponse est la suivante : les empêcher et, le plus facile pour cela, leur interdire socialement de prétendre à des rôles de pouvoir sur le monde et les hommes pour lesquels elles ne sont pas naturellement faites et/ou destinées, de par leur soi-disant immuable nature. Ces femmes sont des dangers sociaux et des perverses qui viennent par leur désir de se mesurer aux hommes dans le domaine de ces derniers sont des ferments de décomposition de l’ordre social et hiérarchique invariable, lequel doit le rester pour le bonheur de tous.

2) Si l’on refuse cette extrémité, contraire aux droits humains, il ne reste plus qu’à laisser à chaque femme la possibilité de s’auto-déterminer quant à son rôle social, en lui donnant toutes les chances, si elle le désire, de concourir aux même rôle que les hommes, y compris dans sa vie privée.

Ceci est donc une question de droit et non de fait ; confondre les deux ne peut être que liberticide. C’est dire que ces prétendues études ne peuvent servir d’argument , dans une perspective libérale, pour exclure ou discriminer les femmes des prétendues fonctions viriles

3) Que faire des hommes qui refusent les fonctions d’ingénieurs ou de chefs exclusifs, y compris de la famille ? faut-il les sanctionner ou les considérer comme des hommes manqués ou contre-nature qu’il faudrait traiter à coups de piqures de testostérone, comme certains l’avaient proposé, autrefois pour les dits invertis ?

De toute manière rien ne justifie en droit que l’on contraigne quiconque à ne pas déroger à son genre, quel que soit son sexe biologique.

Si cette position est celle de l’auteur qu’il le dise ou qu’il abandonne la confusion entre genre et sexe qui n’éclaire en rien sur ce qu’il convient de faire des faits dont il croit pouvoir parler comme d’une vérité prouvée, alors même que ces faits sont aussi et indissociablement autant et, selon les anthropologues, plus des faits de société que des faits biologiques, contrairement à ce qu’il dit. Faits du reste indiscernables. Dans le doute il convient simplement de laisser les femmes, y compris les féministes, hommes ou femmes, se battre contre cette confusion dangereuse pour les droits humains afin de promouvoir les droits égaux des femmes.


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