Commentaire de Chamiot
sur Doit-on donner plus d'allocations familiales aux riches qu'aux pauvres ?....


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Chamiot 25 février 2013 14:59

Bonjour,

Ni aux uns, ni aux autres...

1) Intérêt de promouvoir la natalité ?

Jadis évident, les enfants étaient une chance
- force de travail
- effectifs pour une armée de gros bataillons (conscription universelle)

Aujourd’hui,beaucoup moins : les enfants toujours plus (conséquence de la morale égalitaire) sur-couvés, non instruits, non éduqués sont une charge financière et un danger.

- garderie gratuite dès 2 ans (nommée école)
- enseignement gratuit
- transports, activités, sports, cantines, fournitures, tout cela quasi-gratuits (= aux frais du contribuable national ou local, donc sans contribution aucune, directe ou indirecte des parents)
- délinquance et criminalité juvéniles en explosion (non contrebattues et ne pouvant l’être)

2) politique nataliste de jadis était cohérente  :
- contraception et avortement sévèrement réprimés
- abandon et adoption facilités, orphelinats
- Quotient familial instauré pour alléger très fortement les familles nombreuses qui fournissaient l’armée en soldats et payaient ainsi l’impôt du sang
- eugénisme tacite (élimination à la naissance des enfants ratés

Aujourd’hui non-sens total : (toujours imposé par la morale -les valeurs- en vigueur)
- contraception et avortement, non seulement autorisés, mais même promus et remboursés
- abandon criminalisé, adoption rendue difficile
- acharnement à faire vivre (à prix d’or) des enfants ratés
- acharnement à faire procréer (à prix d’or) des femmes non fertiles
- intrusion de l’Etat dans la sphère privée (charbonnier n’est PLUS maître chez lui)

3) Assistanat généralisé (1/3 ou la moitié du budget) financé par l’emprunt (endettement croissant)

-suppression de toute sorte d’allocations, hormis le soutien aux pupilles de la Nation et une allocation de base type RSA (avec contrepartie-travail, et seulement après réalisation du patrimoine des assistés)
- les allocations familiales ne se justifient aucunement aujourd’hui, non plus que la quasi-exemption d’impôt sur le revenu (via le QF), l’exemption subséquente des taxes locales « familiarisées » (un célibataire dans son F1-placard va payer la même chose qu’une famille dans sa maison avec piscine et chien méchant) et tous les avantages accessoires type absence d’expulsion, non-remboursement des dettes, etc... : avoir des enfants est une chose naturelle et ne doit pas consister en la recherche d’un profit (aux dépens de la communauté).

L’adage ancien « celui qui ne travaille pas ne doit pas manger à sa faim » n’est (pour le moins) plus respecté.

4) Impôt sur le revenu universel (sur tous types de revenus, y compris sur les rares allocations survivantes), personnel (lié aux revenus et non à la situation familiale), simple à percevoir et non progressif (taux unique faible de l’ordre de 10-15%)
Un tel impôt amènerait chacun à contribuer selon ses moyens (les + riches payant +), à sentir le poids de l’impôt et rapporterait plus que le système ubuesque (et vengeur) qui s’est construit au fil des cadeaux aux électorats (familles, assistés...)

Aujourd’hui, une large majorité de la population (dont toutes les familles) sont des bénéficiaires nets (touchent beaucoup plus de l’Etat qu’ils ne versent en contributions diverses) et des millions de « citoyens » sont des parasites intégraux (touchent toute leur vie et ne versent rien, tout en conservant un droit de vote).


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