Le moyen orient se trouve à peu près dans la même situation que l’Europe entre les deux guerres mondiales.
Et peut être bien avant la première, quand chacun pensait qu’une guerre n’aurait que des avantages pour lui.
Je parle d’Israël, qui continue à croire aux miracles de l’isolement, du mur, de la mise en quarantaine des palestiniens, et de la toute protection du bouclier américain.
Vue à courte portée.
Le rapprochement avec la Turquie pourrait il être porteur d’espoir et d’ouverture ?

Si je fais un rapprochement avec les pays européens il y a plus de cent ans, c’est en rêvant à ce que cet espace aurait pu être, c’est à dire l’Europe humaniste, porteur de valeurs qui auraient pu faire obstacle à l’impérialisme américain.
Celle que des penseurs comme stefan Zweig ou Jules Romains l’avaient entrevue.
J’en entends tousser et je comprends que ça puisse en étonner certains, cette croyance en ce qu’une Europe coloniale aurait pu signifier.
 Je pense tout de même que cette guerre de 40 a donné naissance au pire des mondes possibles, ne dégageant réellement qu’un vainqueur, dont les valeurs sont en train de pourrir le reste de la planète.

Le pire n’est jamais sûr, et si les états de cette région parvenaient à construire quelque chose ensemble, ils seraient susceptibles d’ouvrir un espace d’innovation et d’échanges unique au monde, un sorte de miracle qu’on espérait plus.

Il faudrait pour ça déjà donner un état aux palestiniens, ce qui serait la condition minimum que tout cela n’est pas un poker menteur.
Il y avait autrefois, dans cette région ce qu’on a appelé le croissant fertile : Une langue de terre recouvrant plusieurs états actuels, et qui ont vu éclore toutes les humanités, les sciences, les cultures, et ce mot est à concevoir dans tous les sens du termes.