Commentaire de paconform
sur Finalement, ce n'était simplement plus possible


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Raymond SAMUEL paconform 9 avril 2013 10:11

LETTRE OUVERTE A BENOÎTE GROULT.





Je viens de relire votre autobiographie « MON EVASION », que vous avez publiée à l’âge que j’atteindrai dans trois ans, c’est à dire à quatre vingt huit ans.

Bravo, j’aime votre façon de vous sentir parmi les vivants.

J’aime beaucoup aussi votre symbiose avec la mer et l’amour que vous portez à vos trois jardins : le méditerranéen, le continental et l’atlantique.

Je ne déteste pas, par ailleurs, votre sincérité.


Mais en ce qui concerne vos qualités humaines je suis anéanti. Je les cherche vainement. Si vous avez un cœur, il est sûrement fait du granit de la Bretagne.


Il semble bien que vous n’ayez de sensibilité que pour les choses de la nature.


Je m’explique avec un premier exemple :


Il se trouve que votre personne a été évoquée par EVENE dans sa lettre du 29.01.2011, alors que, précisément, je relisais à ce moment-là votre autobiographie citée ci-dessus.

Dans cette lettre, EVENE avait retenu et mis en exergue l’une de vos citations :

  • « le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours ».

Je suis un homme, et, selon vous un macho par nature (ce qui est vrai d’ailleurs en espagnol).

Ainsi vous me déclarez publiquement être délibérément auteur ou complice de meurtres ininterrompus.

Comment doit-on appeler une accusation de ce genre : Diffamation ? Calomnie ? Insulte ? Injure gratuite ? Racisme ?

Faut-il vous poursuivre en Justice. ?


Cette citation par EVENE était accompagnée de l’invitation « plus sur Benoîte Groult », ce qui m’a amené à la lecture de onze messages qui vous étaient adressés par des lectrices.

Ces messages étaient tous très favorables à vos actions et à votre personne, de caractère presque dithyrambique. Il n’y a rien d’anormal à ce que onze personnes approuvant votre féminisme se soient retrouvées ensemble à cet endroit, parce que vous avez entraîné derrière vous, bien entendu, plus de onze personnes ! Mais ce qui, à première vue, était cependant illogique c’était que personne autre n’avait jugé bon de s’exprimer pour faire apparaître les dégâts causés par votre féminisme..

Cette carence est malgré tout explicable.

On constate en effet que le féminisme s’est développé sans opposition de la part des hommes. Aucun « hominisme » n’a été créé pendant près d’un demi-siècle pour faire pendant à ce mouvement féminin pourtant très sexiste. Ceci s’explique par le fait qu’il est génétiquement et culturellement impossible pour des hommes de combattre des femmes. C’est une évidence et une loi de la nature qui privilégie toujours la reproduction des espèces.

Cette mission protectrice de la famille et du groupe indiscutablement dévolue à l’homme a été exploitée au maximum pour verrouiller le sujet ; il est interdit de supposer un quelconque effet pervers imputable au féminisme. Dans le climat que vous avez contribué à créer, même une critique modérée et manifestement objective à l’encontre de l’Ordre féminin n’est pas admise et jette l’opprobre sur celui (ou celle) qui l’émet.


On va voir ci-après grâce à l’exemple que j’ai retenu qu’une organisation a bien été mise en place pour appliquer l’omerta.


Cet exemple est un commentaire que j’avais posté afin de rétablir l’objectivité des onze précédents messages cités plus haut.

Par ce commentaire j’ai signalé notamment les dégâts sociaux qui résultaient de l’incitation non déguisée de votre féminisme a l’abandon des qualités humaines traditionnelles comme la loyauté, l’altruisme, la générosité, le respect d’autrui etc..., dans le couple et la famille et à la promotion non déguisée que vous faites de l’égoïsme, de l’égocentrisme, de la déloyauté, du mensonge, du mépris du conjoint et des enfants etc...

Je m’interdis de commenter votre vie privée, vous aviez le droit de suivre la voie tracée par votre mère et même (ce qui est cependant plus discutable) de l’enseigner à vos filles. Par contre, je suis sûr que vous n’aviez pas le droit de recommander vos « brise famille » à toute la population car en effet la famille (solide et heureuse, c’est à dire sécurisante) est indispensable aux enfants. C’est le seul milieu susceptible de leur convenir. C’est aussi la cellule de base de la société. C’est le lieu des attachements affectifs de base qui fondent la vie de l’enfant et de l’adulte que cet enfant devient plus tard. Vous avez , comme vos sœurs, glorifié le sexe féminin et avili le masculin, participé à l’éviction du père que vous avez nié comme parent et que vous avez considéré d’autre part comme interchangeable. Ce n’est pas tout, loin de là...


Ainsi, depuis l’explosion du féminisme le climat familial s’est gravement détérioré et beaucoup de familles font naufrage. Nombreux sont les enfants qui souffrent et dont le psychisme est définitivement abîmé. Quarante mille d’entre eux tentent de se suicider chaque année en France (des enfants sécurisés par leur famille, heureux et en bonne santé mentale ne se suicident pas), beaucoup s’alcoolisent (pour oublier disent-t-ils). La dépression chez les jeunes sera en 2020 l’une des principales maladies, selon l’OMS etc...Ainsi les enfants, dans leur majorité, deviennent des adultes dont la santé psychique (et physique par répercussion) est pour le moins compromise et le plus souvent définitivement gâchée par de nombreuses maladies ou dysfonctionnements affectifs et mentaux.


Il faut préciser que les pratiques anti-familiales que vous avez initiées sévissent aussi dans les familles qui ne se disloquent pas. L’insécurité affective y est aussi la règle et les tensions internes le quotidien. Les enfants font partout l’apprentissage de l’affrontement, de la dureté, de l’antagonisme, de la violence, de l’abandon.


Je dois aussi signaler le sérieux malaise qui pèse sur les jeunes adultes masculins réticents à fonder une famille car ils connaissent le peu d’engagement (que vous avez contribué à créer) dont sont susceptibles beaucoup de jeunes personnes du sexe féminin. Ils savent que leur couple aurait une chance sur deux de se défaire entraînant pour eux l’écroulement de leur vie avec, plus de huit fois sur dix, la perte de leurs enfants.


Je vous pose cette question : Pouvez-vous prétendre qu’il fallait en venir là pour corriger les injustices qui frappaient les femmes dans le passé ? Et par ailleurs, ne faudrait-il pas penser aussi aux injustices que subissent les hommes et les enfants ?


Je reviens à mon commentaire sur EVENE :


- Voilà que, validé le 29 janvier 2011, ce commentaire, qui reprenait les éléments cités ci-avant n’était pas paru. Il avait évidemment été considéré comme politiquement incorrect et refusé.

Mes demandes réitérées d’explication à EVENE sont restées sans réponses.

Ce refus de publier une opinion pourtant vérifiable en tous points, pour la simple raison évidente qu’elle était contraire à une idéologie dominante intouchable démontre une situation totalitaire.

En ce qui concerne la stigmatisation du genre masculin pratiqué sans retenue aucune, il faut bien admettre que nous tombons là dans le cadre du racisme puisque la stigmatisation d’un groupe en raison d’une caractéristique dont il n’est pas responsable (ici le genre) est la définition même du racisme.

J’étais très tenté de vous épargner ces considérations compte tenu de vôtre âge (et du mien). Nous avons le droit, je crois, de vivre en paix nos dernières années.

Je n’ai pu me résoudre à continuer de ronger mon frein et à subir en silence, comme je l’ai fait et comme le font presque tous les hommes.

J’ai pensé aux générations futures, à mes enfants et petits-enfants qui font parti des victimes des théories anti- familiales, égoïstes et égocentriques du féminisme ultra. Mes cinq enfants ainsi que mes onze petits-enfants ont en effet tous subi des ruptures familiales et le cortège d’autres nuisances également dues aux théories, mot d’ordre et recommandations féministes telles que vous les portez. Atteints dans leur intégrité par les souffrances éprouvées ils transmettront leurs malaises et autres difficultés et handicaps à leurs propres enfants. Et ainsi de suite.

Vous le voyez, je ne peux pas me taire.


Comme je l’ai dit ci-dessus je ne suis pas complice des meurtres dont vous parlez si inconsidérément, je ne veux pas davantage être complice de l’omerta et de la désinformation qui règnent dès qu’il est question des dommages causés par le féminisme. Parmi ces dommages ceux qui me heurtent le plus sont ceux qui sont infligés aux enfants.

Malheureusement pour se faire entendre lorsqu’on veut dénoncer les souffrances des enfants il faut s’exprimer haut et fort, très haut et très fort parce que l’omerta, le déni, la désinformation, sont les moyens répandus par le féminisme pour cacher les souffrances des enfants. Pourquoi les cacher ? Parce que les reconnaître serait s’obliger à remonter à leurs causes et aboutir ainsi au féminisme qui a sacrifié l’enfant, l’a trahi au nom de la liberté de la femme. Pour compléter la stratégie du déni de la souffrance des enfants votre féminisme a fait accepter aux membres des générations actuelles (qui ne l’on pas connu) un tableau horrifiant du patriarcat, faux à 95 %.


Je suis bien d’accord pour « libérer » les mères, ou, plus justement, je suis demandeur depuis toujours pour partager équitablement la vie privée, mais je ne saurais admettre votre féminisme qui se classe parmi les grands fléaux et pourrait, compte tenu du désastre social engendré, faire partie des crimes contre l’humanité.




Raymond SAMUEL

La Charge

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