Commentaire de JL
sur Grandeur et décadence de la valeur travail
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L’article commence par cette phrase : ’’De la Bible aux Lumières, le labeur a longtemps été considéré comme un fardeau, voire un anathème.’’
Mon Larousse me dit : ’’ 1 : excommunication majeure prononcée contre un hérétique ; 2 : condamnation publique ; blâme sévère : jeter l’anathème sur quelqu’un’’
Le labeur considéré comme un anathème, ça n’a aucun sens. Une malédiction peut-être ? Mais ce n’est pas du tout la même chose.
Et là je m’interroge : que peu bien avoir d’intelligible à nous dire un auteur qui tord ainsi le sens des mots et des concepts ?
Par acquis de conscience, je poursuis ma lecture, je lis : ’’L’idée de besoins illimités était inexistante, la logique d’accumulation, de croissance, et de production pour l’échange aussi.’’
Besoins illimités ? Fichtre : l’auteur confondrait-il besoins et désirs ? Alors je consulte sa fiche : psychanalyste !!! Ben mon colon : drôle de psychanalyste que voilà !
Ce n’est pas pour l’échange que les riches accumulent des fortunes car tout ne s’achète pas : c’est pour le pouvoir. Notamment le pouvoir de rendre tellement pauvres les pauvres, que ces derniers sont prêts à tout pour satisfaire leurs besoins élémentaires : et ce tout est destiné à satisfaire les désirs illimités des riches.