Commentaire de bakerstreet
sur Don exceptionnel d'Oeuvres Cubistes au Metropolitan Museum de New York


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bakerstreet bakerstreet 12 avril 2013 02:30

Effectivement, la peinture est une chose, l’argent en est une autre.
Mais le marché a tout simplement ses lois, qui n’obéissent pas aux règles de l’art, mais de la spéculation, de l’offre et de la demande.
Comme on demandait un jour à Picasso s’il pensait vraiment si ses tableaux valait des millions de francs, il sortit une allumette de sa poche, et dit : « Si quelqu’un m’en offre un milliard, cette allumette vaudra un milliard, jusqu’au moment où quelqu’un m’en proposera deux... »
Il n’y a rien d’autre à dire à ça.
Le reste n’est que mots inutiles.

Mais nous parlions d’argent, pour la création, c’est autre chose.
Bien peu de gens sont capables de se faire une idée d’un tableau et de sa valeur, je dirais plutôt sa force, indépendamment de la signature qu’ils liront en bas.
Le jour où l’on a commencé à signer les œuvres, a commencé à s’opérer quelque chose de profondément destructeur et morbide.
Je parle de l’idée de valeur, de conservation, de côte, et toutes ces fausses mesures propres à rassurer les imbéciles et à remplir les poches des margoulins.


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