D’une crise qu’il a contribué lui-même à alimenter par ses votes et prises de position passées, il faut bien le dire. Ces compromissions successives avec la Mitterrandie, dont il est toujours incapable d’opérer la moindre auto-critique bien qu’ayant réalisé à l’époque (tournant de la rigueur de 83 oblige) la trahison originelle des classes laborieuses. Les mêmes classes que l’on prétendait pourtant défendre, tout à fait fallacieusement. 

Compromission donc avec l’appareil PS, cela plusieurs décennies (incompréhensible si l’on se place du point de vue de la défense des intérêts du peuple français majoritaire), puis avec le gouvernement Jospin (pas vieux, il y a dix ans seulement) qui fut rappelons-le le gouvernement qui a le plus privatisé de toute la cinquième République ! Mélénchon a croqué du pouvoir, et pas qu’un peu. Il est donc, que vous le vouliez ou non, objectivement comptable de la situation désastreuse actuelle. 

La réciproque n’est absolument pas vrai concernant le clan Le Pen, qui bien au contraire, en plus de n’avoir jamais gouverné et n’a donc pas pu mettre en pratique les solutions réalistes et d’une grande cohérence d’ensemble qu’il préconise (souverainisme, protectionnisme, sortie de l’euro, monétisation, indépendance nationale, non-alignement géopolitique sur les intérêts atlante-sioniste, renforcement de nos forces armées et de sécurité, refus du laxisme judiciaire etc..), il avait vu juste avant tout le monde et à tout le moins simultanément à certains autres (Chevènement, Seguin, Pasqua, une partie du PCF). Il n’a donc aucune leçon à recevoir de ceux qui ont fait étalage de leurs contradictions et incapacités.

Ainsi, et sauf à donner prime à l’incompétence la plus crasse, je ne vois pas comment on pourrait apporter le moindre crédit et soutien à Mélenchon, cet énergumène, cet idéologue, qui n’a cessé d’être radicalement démenti par les évènements historiques. et pour cause : son corpus d’idées est purement baigné d’utopies mortifères et d’illusions criminogènes. Irréaliste, inopérant, inefficient, incohérent. Je pourrai en donner mille preuve. Mais la plus belle des preuves est certainement ses erreurs grossières d’analyses qui par le passé l’on conduit à croire au dépassement du cadre national et à sa capacité de réorienter politiquement l’Union européenne, alors qu’il fut strictement incapable de le faire vis à vis de son cher parti. Ubuesque.

Quant au passé de Jean-Martie Le Pen, sur ses prises de position politique concernant l’Union européenne, les frontières, l’immigration, l’insécurité, la politique étrangère, le communautarisme, et alors même que les événements n’ont cessé de lui donner raison, j’attends avec une certaine impatience vos démonstrations susceptibles de l’atteindre.