Commentaire de Christophe
sur Peut-on réformer en France ?


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Christophe (---.---.58.18) 30 mars 2006 22:39

Je ne l’assimile pas !

Il existe une différence entre les deux centrales syndicales. Ce que vous dites concernant les engagements nationaux CFDT sont réels ; la Sécu où en rappelant la CGT-FO pour reprendre la maîtrise de la gestion ils font montre d’un avoeu d’échec et les retraites pour lequel Cherec s’est exprimé quelques temps après pour admettre avoir fait une erreur d’appréciation quant aux modalités. Signer n’importe quoi pour que les médias vous donne une étiquette de syndicat constructif, c’est assez facile comme démarche ; analysez les négociations sur ces dossiers, et vous verrez que certaines choses clochent !

Mais si vous ne le savez pas, il existe une entente tacite entre CGT et CFDT qui date maintenant ; ils font même liste commune dans certaines élections professionnelles et dans d’autres cas, ils se concertent pour se partager le pouvoir.

D’autre part, vous parlez des engagements pris par la CFDT au niveau national sur des dossiers largement couverts par les médias. Sur l’ensemble des accords nationaux (non médiatiques), les accords de branches, ... jusqu’aux accords d’entreprises, vous constaterez, en prenant quelques renseignements, que la CFDT est loin d’être un partenaire qui se transforme en signataire. Et vous pouvez remonter dans l’histoire ... vous retrouverez toujours les mêmes signataires ; et la CFDT est loin d’être celle qui a l’approche la plus constructive.

Le seul problème de ceux qui ont une approche constructive est qu’ils se heurtent à d’autres, parfois des patrons, parfois le gouvernement, qui ont eux aussi du mal à s’extraire d’une part de leur dogmatisme. Avoir une approche constructive, réaliser des compromis dans un négociation n’est pas simple car trouver un ou plusieurs points de convergence sur la base de divergences d’orientation nécessite un effort intellectuel difficile qui nécessite un recul par rapport à ses « certitudes ».

Pour trouver un compromis, il faut au moins être deux et que chacun fasse en sorte de trouver une solution qui satisfasse au mieux les propositions de l’un et de l’autre sans dénaturer le fond, l’objectif qui est à la base de la négociation.


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