Commentaire de NICOPOL
sur Réchauffement climatique : ce qui est sûr, ce qui ne l'est pas, les questions ouvertes


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NICOPOL NICOPOL 15 octobre 2013 19:52

Bonjour Kalmac,

Merci d’avoir pris le temps de vous renseigner sur les travaux de E-G Beck (disparu récemment, RIP). D’autres éléments sur le site Pensée Unique (attention, son auteur est un abominable suppôt des lobbys pétroliers, je sais, ça ne se voit pas du tout, mais c’est la preuve qu’il le cache).

En gros, les mesures du GIEC dans le passé reposent sur l’étude de carottes glacières. Or, cette méthode repose sur l’hypothèse que la proportion de CO2 piégé dans la glace, n’a pas varié au cours du temps ; or cette hypothèse fait l’objet de critiques et certains (comme Zbigniew Jaworowski (un des spécialistes mondiaux de la technique) pensent que cette méthode sous-estime le taux de CO2 du passé.

Le GIEC affirme toutefois que cette méthode est validée car recollant avec les observations directes depuis en gros la 2ième moitié du XIXe siècle. Pour affirmer cela, le GIEC se repose uniquement sur les travaux d’un certain G. S. Callendar publiés en 1938. Or, un groupe de chercheurs démontra en 1955 qu’il n’avait sélectionné parmi les mesures disponibles que celles qui l’arrangeaient (notons que Callendar, par ce travail, voulait démontrer sa théorie d’un... réchauffement climatique dû à l’industrialisation !). Son travail fut de ce fait sérieusement critiqué par la Royal Meteorological Society (le GIEC semble avoir moins de scrupules scientifiques, cf. le bidonnage de la courve Hockey Stick qui effaçait l’optimum médiéval climatique).

En 2007, reprenant de façon réellement « scientifique » l’approche de Callendar, un chercheur de Freiburg, Ernst-Georg Beck, a effectué un énorme travail de compilation de l’ensemble des données historiques disponibles sur des mesures directes par voie chimique depuis le début du XIXème siècle. La courbe obtenue, qui présente certaines similitudes avec le « nuage de données » de Callendar, montre ainsi que le CO2 a ainsi été largement plus élevé par le passé que de nos jours, notamment au début du XIXe siècle où on ne peut pas dire que c’est le CO2 d’origine humaine. La comparaison de ces résultats avec ceux du GIEC est assez saisissante…

Une étude de 2002 publiée dans les Proceedings of the National Académie of Sciences (USA) et portant sur l’analyse des stomates de plantes fossilisées, dont le nombre dépend de la proportion de CO2 de l’atmosphère, retrouve cette courbe et confirme que les mesures obtenues de la sorte diffèrent nettement de celles des carottages.

Bref, il semble y avoir pour le moins des doutes sur les courbes de CO2 utilisées par le GIEC pour affirmer que les concentrations actuelles sont sans précédentes...


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