Commentaire de Pale Rider
sur Le sens du mot « arabe »


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Pale Rider Pale Rider 28 octobre 2013 10:04

@ Diacono, etc

D’une part, dans la Bible, c’est le sacrifice d’Isaac qui est demandé (Genèse 22 ; c’est l’islam qui prétend, de quel droit, 1000 ans après le dernier prophète d’Israël ?, que c’est celui d’Ismaël).
Quant à « imposer » la paix et l’harmonie qui existaient naguère, d’une part, cette harmonie n’a jamais existé partout, si ce n’est à certains endroits et fugitivement. Ensuite, si vous parlez d’« imposer », le résultat est garanti. 
Personnellement, je pense qu’il faudrait sérieusement réfléchir au fait que le Coran a repris la Bible (AT et NT) en 1) gardant ce qui lui plaisait ; 2) récusant ce qui lui déplaisait ; 3) transformant ce qui lui plaisait à moitié. 
Notez que le NT n’a rien récusé de l’AT, qu’il a toujours considéré comme sa source scripturaire, sans discontinuer jusqu’à aujourd’hui. On aurait pu imaginer que Mohammed souhaite prolonger, mais sans faire le tri selon ses envies et non selon des critères vérifiables.
Alors, moi qui suis un disciple de la Bible, vais-je « imposer » aux musulmans mon point de vue ? Certes non. En revanche, il est permis de discuter et d’argumenter. Car il n’y a pas « la Vérité » entre les monothéismes, mais des vérités, quoi qu’en disent les bonnes âmes. Ainsi, le statut d’Isa dans le Coran est loin de se superposer à ce que la Bible dit du Messie, du Christ. Et demandez aux musulmans s’ils pensent que judaïsme ou christianisme, c’est la même chose que l’islam !
Donc, le dialogue respectueux, oui. L’amalgame, non. Ce n’est ni souhaitable, ni productif.


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