Commentaire de Renaud Bouchard
sur Enquête Pisa, la vraie raison


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 2013 12:56

@Nabum
mais aussi à Oncle Archibald, Fergus,Diaz et alii

Cher Monsieur, bravo et merci pour la constance de votre combat.

Tout est dit dans votre conclusion, laquelle trouve un écho très favorable dans les autres contributions et commentaires que suscite votre excellent billet :

"Sans règle, sans discipline, sans silence durant les cours, sans travail, sans contrainte, sans obligation, sans punition ni sanction, l’enseignement hélas, n’est pas possible. Il faudra d’abord effectuer cette révolution avant que d’envisager des méthodes plus responsables, plus autonomes, plus efficaces aussi. Osons ce premier pas ou acceptons de voir disparaître l’Éducation Nationale !« 

La symbolique étant toujours très significative, il conviendrait de restaurer l’Instruction publique et l’Education nationale, quatre mots qui disent tout et qui devraient inspirer autant les professeurs que les familles et leurs enfants et servir de ligne de conduite à une véritable politique attachée à remettre en valeur l’éducation, le respect et la considération de l’autre, la politesse, le Bien Commun ( »cette plus grande part de ce que nous possédons chacun"), tous ces trésors, toutes ces armes qui font de l’enfant, de l’adolescent, du futur adulte, un être pleinement conscient des qualités, de la valeur, de la richesse qu’il a vocation à apporter,transmettre et recevoir en retour de tous ceux avec lesquels il est invité à vivre.

Cet enseignement, cet Ecole, cette éducation, ces règles existent. Elles ne demandent qu’à être restaurées, revivifiées, imposées comme telles, précisément avec ces règles fondamentales que sont la discipline, la hiérarchie, le mérite, les récompenses, la sélection, l’élitisme, tous mots qui font fuir tout en attirant.

Les bienfaiteurs de l’humanité méritent congrûment l’honneur et la commémoration, écrit A. Huxley  dans sa nouvelle préface à son roman intitulé « Le meilleur des mondes ».

Édifions un panthéon pour les professeurs. Il faudrait qu’il fût situé parmi les ruines d’une des villes éventrées d’Europe ou du Japon, et au-dessus de l’entrée de l’ossuaire, j’inscrirais, en lettres de deux mètres de haut, ces simples mots :

AU SOUVENIR
DES ÉDUCATEURS DU MONDE
SI MONUMENTUM REQUIRIS,
CIRCUMSPICE

Continuez votre combat, cher Nabum. Vous n« êtes pas seul.
Cordialement,
RB

PS

A ceux qui auront eu la patience de lire ce bref commentaire, prenez, je vous prie, le temps de lire et écouter, si vous ne les connaissez pas, le petit livre de Cécile Ladjali intitulé  »Mauvaise langue«  ou encore ces lettres de Ferry, Guizot, Jaurès :

http://www.franceculture.fr/oeuvre-mauvaise-langue-de-c%C3%A9cile-ladjali.html

 »La lettre de Jules Ferry aux instituteurs (27 novembre 1883)", Pouvoirs, revue française d’études constitutionnelles et politiques, n°75, 75 - La laïcité, p.109-116. Consulté le 2013-12-05 11:57:02 . URL : http://www.revue-pouvoirs.fr/La-lettre-de-Jules-Ferry-aux.html

http://calmann-levy.fr/livres/lettres-aux-instituteurs/


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