Commentaire de christophe nicolas
sur Le cinéma de Pasolini : entre poème et théorème


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christophe nicolas christophe nicolas 10 décembre 2013 17:11

Moi je suis allé voir théorème un jour avec mon amoureuse et je n’ai pas tout compris. C’était donc Dieu, alors là c’est une sacrée nouvelle ! Dérangé le petit père Pasolini... il fumait l’hostie ? Il se prenait l’eau bénite en intraveineuse ? Etes vous certain de vos sources ?

J’ai compris, il a fait une thèse... puis-je faire la l’antithèse et la synthèse.

L’amour au sens biblique veut dire bonté et cela a été sexuellement dévoyé par les pervers pépères homosexuels, pédophiles, partouzeurs et que sais je... Oui je sais, ils voudraient déculpabiliser pour faire les bonobos sur la place publique. Non, ils peuvent faire les bonobos dans des caves sous terre et si on attrape les pédophiles, on les file à un imam à l’ancienne.

Moi je pensais que c’était un essai sur la sensualité qui est parfaitement correcte lorsque c’est inclut et cloisonné dans le couple car cela épanouit la bonté d’esprit qui est le ciment du couple.

Le problème est de ne pas inverser la relation car on ne crée pas de la bonté d’esprit par la sensualité mais seulement de la confusion. On se met à poil d’esprit avant de se mettre à poil de corps surtout pour ceux qui ont des conceptions hors norme comme l’athéisme, la scientologie, l’échangisme, le Sartrisme, le nazisme, la zoophilie, l’agoraphobie, l’arachnophobie, la chaude pisse, etc.... ma liste est un peu longue...

Jésus a fait son ministère en parlant alors pourquoi montrer la sensualité qui se répand, c’est plutôt Lucifer, non ?

Dieu est esprit donc il se manifeste par le verbe. La béatitude de l’esprit provoquée par Dieu ne fait pas se trimballer tout nu sur le Vésuve qui était considéré comme la porte de l’Hadès, je crois. Réponse au Paradis pour la béatitude pour ceux qui la mérite, c’est à dire ceux qui auront convertis des âmes à la forme intentionnelle « bonté », pas sensualité. Donc, avec « théorème » Pasolini n’a pas gagné des points... lui personnellement pas ceux qui ont vu le film.

Je résume, dans théorème c’est Lucif. Dieu qui est esprit. Comme cela reste esthétique, bien filmé et qu’on comprend que c’est un essai, que c’est symbolique, que la nudité des corps évoque le bouleversement de l’esprit, on dira qu’il est sur la ligne jaune sans la franchir.

En conclusion : Pasolini n’est pas cuit.... mais on s’en serait douté. De toute façon, je m’en foutais de Pasolini, j’aimais follement mon amie et à mon avis, elle n’a pas vu Dieu non plus. En tout cas, j’ai fait tout mon possible pour détourner son regard de l’écran...


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