Commentaire de jack mandon
sur La survie humaine au risque de l'absurde


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jack mandon jack mandon 17 décembre 2013 10:53

philouie,

Jadis Averroès sage humaniste aurait su donner au monde musulman
un élan vers la lumière. Vous l’avez chassé et vous avez brûlé ses livres.

Gandhi et Madiba auraient peut être subi le même sort.

Il ne suffit pas d’attendre que l’occident disparaisse sous le poids
de ses erreurs pour que vienne l’heure de l’islam.

Dans l’imbroglio tragique politique et religieux qui se déploie présentement
sous les hospices coraniques quel homme de bien accepterait de gérer
ce bateau à la dérive ?
Gandhi fut confronté à pareille incohérence, il en fut assassiné.
Madiba fut épargné au terme de sa vie
Il avait l’art inné de toucher l’autre. Magie de l’authenticité, le toucher juste,
comme le virtuose qui fait vibrer son instrument et toute la salle « de concert . »
C’est le parfait accord vibratoire de la communication la plus sincère.
Est-ce un modèle coranique ?
Il me semble très près de Jésus, d’autant qu’il n’en parle jamais.
Il n’avait pas par habitude de parler de lui.

à l’occasion de Noël voici un poème que Madiba aimait.
Il est de William Henley.

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

Bonne méditation


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