Commentaire de philouie
sur La survie humaine au risque de l'absurde
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Voir à ce sujet « les sept sermons aux morts »
Je vous le dis, pour vous
libérer de l’illusion, que l’on puisse raisonner sur le Plérôme. Quand
nous différencions les qualités du Plérôme, nous parlons à partir de nos
différenciations et sur nos différenciations, et n’avons rien dit sur
le Plérôme. Mais parler de nos différenciations est nécessaire, de
manière à ce que nous nous différencions suffisamment. Notre essence est
différenciation. Si nous ne sommes pas fidèle a cette essence, alors
nous nous différencions insuffisamment. Nous devons donc faire des
différences dans les qualités.
Vous demandez : A quoi cela nuie, de ne pas se différencier ?
Quand
nous ne nous différencions pas, alors nous allons au delà de notre
essence, au-delà de la créature et tombons dans l’indifférenciation, qui
est l’autre qualité du Plérôme. Nous tombons dans le Plérôme même et
cessons d’être des créatures. Nous succombons à la dissolution dans le
néant.
C’est la mort de la créature. Donc nous mourrons dans la
mesure, ou nous ne différons pas. C’est pourquoi la créature tend
naturellement a se différencier, et tend vers le combat contre la
dangereuse identité des toutes premières origines.