Commentaire de Éric Guéguen
sur Desproges, l'anti-quenelle


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Éric Guéguen Éric Guéguen 4 janvier 2014 20:32

Marre de ces histoires de Dieudonné...

Desproges disait que l’on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui. Il était donc pour la liberté d’expression et savait que son pire ennemi était la connerie congénitale d’une partie plus ou moins étendue de la population.

Entre Desproges et nous, qu’est-ce qui a changé ?
1. Le communautarisme sévit à présent, mettant aux prises des antiracismes qui prétendent tous laver plus blanc (merci SOS Racisme et toutes les officines du même genre) ;
2. La bêtise s’est mise à galoper (merci la télévision dégénérée et le spectacle affligeant que nous impose nos gouvernants).

Total : La société actuelle répond à Desproges que c’est précisément parce que l’on ne peut pas rire avec tout le monde, autrement dit que tout le monde n’a pas la même capacité de rire avec du recul que l’on ne peut plus se permettre de rire de tout. Ce que tout le monde ne peut pas faire est non avenu. Mais puisqu’on ne peut pas dire frontalement aux Français qu’ils sont des cons, on préfère brider la liberté d’expression en aval en guettant les « dérapages » (littéralement « les sorties de sentiers battus par la morale de commande »).

Quant au fait de prétendre que l’on sait tout d’un homme à ses fréquentations... comment dire... je trouve ça assez petit, pour rester poli.

En définitive, Dieudonné hurle à qui veut l’entendre qu’une communauté fait la pluie et le beau temps dans ce pays, et en réponse à cela, les membres les plus influents de cette même communauté demandent de le faire taire. Et ils vont y parvenir. Dieudonné a donc gagné par avance.


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