Commentaire de jack mandon
sur La survie humaine au risque de l'absurde
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A tous,
Nous pouvons clore cette histoire par une touche pédagogique
et bien sur ou l’enfant trône en pure esprit imaginatif.
Maintenant, dans une allégorie enfantine, à l’usage des poètes et
des âmes
simples...il me plait d’imaginer l’enfance de Sisyphe et la
chance qui lui fut
offerte, d’écouter passionnément et inlassablement,
le même conte
tous les soirs avant de s’endormir. Aujourd’hui
pudiquement lové dans
sa mémoire herculéenne.
" Il était une fois deux grenouilles turbulentes qui rivalisaient dans l’art de se projeter dans l’espace. Déjà, en plis, il existait dans l’entourage de notre héros en herbe, une certaine méconnaissance de la loi de la gravitation.
Un jour, dans leur excitation aveugle, les deux grenouilles retombèrent dans une amphore, à moitié remplie de lait. La parois intérieure lisse et visqueuse n’offrait aucune prise à leurs petites pattes. L’une d’elles se découragea : "A quoi cela sert de gesticuler, c’est absurde !" elle se laissa couler. Elle pratiquait la philosophie de l’absurde. C’était une grenouille absurde. L’autre choisit la persévérance, elle était absurde mais optimiste. Elle continua de battre et de se débattre, tant et si bien que le lait se transforma en beurre. De cette surface solidifiée, elle prit appui et s’élança hors de l’amphore."
Après mille et un siècles, le roc s’immobilisera sans doute et le monde
encore aujourd’hui bien ignorant découvrira l’existence d’une loi d’un équilibre
enfin restauré. Quand les contes et la réalité cheminent ensembles