Commentaire de gaijin
sur La survie humaine au risque de l'absurde


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gaijin gaijin 19 janvier 2014 12:33

me revoiçi pour le je ne sais combien t’ième ( entre le moment ou je commence et celui ou je finis cela peut changer )
l’ impermanence .....vous ne copierez cent fois le mot fin et sans fin le mot foi .....
d’autres nous ont rejoint dans cette aventure improbable ou satan côtoie des fermions pour éclairer les branches d’une menorah ......
les lumières versus la lumière ! shawford veut chasser toute ombre ....il nous faut bien un moderne pour parfois apporter la contradiction
« les hommes d’autrefois cheminaient longuement a la lumière d’une simple bougie, rare et précieuse, les lumières d’aujourd’hui divisées en un millier de lampes aveuglent et égarent .... »
il ne faut pas oublier a force de positivisme acharné que l’ombre est aussi ce qui donne du relief au choses, de la profondeur .......cette part de mystère qui est la marque du vivant.
mais non ! l’occident ne peut supporter l’inconnu il lui faut disséquer pour avoir l’impression connaître sans voir qu’a ce jeu la vie lui échappe.
Gandalf dit
« celui qui brise une chose pour savoir ce qu’elle est a quitté la voie de la sagesse »

..........

bref j’en reviens a sisyphe
je suis de l’avis de frère jean et je crois qu’il aurait mieux fait de rester au sommet de la vallée pour insulter dieu ou se moquer de lui et de son chatiment .......
des grecs on a retenu surtout la tragédie, genre qui se marie si bien avec le dolorisme chrétien .....
mais l’orient n’a rien inventé de tel qu’une éternelle condamnation ou qu’un péché permanent.... au contraire.... dans la Gita krishna élève la vision d’ arjuna au delà du monde des apparences pour lui permettre d’agir librement. au moment ou commence cette grande bataille du frère que contre le frère et ou le héros refuse le combat au nom de l’humanité.  :

11 « Tu pleures sur des hommes qu’il ne faut pas pleurer, quoique tes paroles soient celles de la sagesse. Les sages ne pleurent ni les vivants ni les morts ;
12 Car jamais ne m’a manqué l’existence, ni à toi non plus, ni à ces princes ; et jamais nous ne cesserons d’être, nous tous, dans l’avenir.
13 Comme dans ce corps mortel sont tour à tour l’enfance, la jeunesse et la vieillesse ; de même, après, l’âme acquiert un autre corps et le sage ici ne se trouble pas.
14 Les rencontres des éléments qui causent le froid et le chaud, le plaisir et la douleur, ont des retours et ne sont point éternelles. Supporte-les, fils de Kuntî.
15 L’homme qu’elles ne troublent pas, l’homme ferme dans les plaisirs et dans les douleurs, devient, ô Bhârata, participant de l’immortalité.«  

il n’y a ainsi ni tragédie ni condamnation l’homme en tant que partie du tout accomplit ce qu’il doit accomplir, la renaissance n’est pas une punition mais la continuité portée par les germes des actions passées ......

krishna dit a sisyphe : » délaisse ton rocher car la croyance en la nécessité de remonter réside dans ton esprit alors sisyphe s’assied et rit ....."

car ainsi le veut la tradition quand un maître zen atteint l’éveil : il rit ( en souvenir du sermon sans paroles et de l’éveil de mahakashyapa ).




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