Commentaire de jack mandon
sur La survie humaine au risque de l'absurde


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jack mandon jack mandon 20 janvier 2014 10:03

Gaijin,

Je reviens sur la Grèce antique en élargissant le débat à ce que fut la culture
dans toute sa complexité pour un être hypersensible et d’une intelligence rare.

L’introduction d’un de mes papiers qui illustre le fourmillement culturel,
de toutes les influences les plus opposées pour illustrer le métissage dont nous
sommes tous pourvus, mais que, contrairement à l’héroïne, nous l’ignorons.

Éros céleste, hermaphrodite incarné dans une période de crise, répondant ainsi à son ambivalence identitaire. « Elle appartint à ces êtres exceptionnels qui témoignent pour leur espèce en tant que différents d’elle ».

Ses parcours intellectuels et spirituels furent incompréhensibles sous l’angle psychologique. Dans l’empreinte animée et ardente de Socrate, Marx et Jésus elle se consuma. Inspirée et aveugle, (cécité homérique) cartésienne et mystique, révolutionnaire et auto-intégriste, guerrière et pacifiste, discordante et harmonieuse dans la dissonance, « vierge rouge ». Exposée aux critiques les plus contradictoires. Un parcours de Pasionaria juvénile, de princesse et d’esclave. Son royaume ne fut pas de ce monde, malgré « l ’Enracinement » son livre testamentaire.

 « Simone Weil est absolument mon genre de femme : asexuée, intello, supra sensible et intègre jusqu’à l’absurde. Un bloc de pureté épidémique hérissé de contradictions. Cohérente à mort. »

J’en profite même pour te dévoiler un aspect de mon Anima


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