Commentaire de jack mandon
sur La survie humaine au risque de l'absurde


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jack mandon jack mandon 20 janvier 2014 19:56

Gollum,

Si nous comparons deux personnages bibliques, le premier, l’auteur du pentateuque, Moïse, et plus tard, Jésus, l’inspirateur des évangiles, nous retrouvons les deux composantes du caractère évoquées pour les nations.

(obsession-hystérie)

(Obsessionnel-culture) Le légalisme juif, ce graphisme massif, carré, dense, matériel, à la mesure de la loi judaïque qui s’impose dans un univers de soumission. Religion de la terre mais avec cette culture du livre unique. Moïse en parfaite adéquation avec cet univers parfaitement obsessionnel. Univers structuré, organisé, légaliste, combatif, dominateur, convaincu de posséder l’unique vérité. En somme une dominante obsessionnelle qui a traversé l’histoire et le temps avec cette conviction inébranlable d’être le peuple de dieu. C’est l’impérialisme absolu et patriarcal de dimension verticale.

( hystérie-nature) Puis Jésus vient, il vient d’ailleurs, il est féminin, tendre, son approche est patiente et douce, il est dans cette humilité qui tranche absolument avec celle de ses pères. La foi est une composante d’essence féminine. Son anima est immense au point ou il s’entoure de femmes qu’il aime et respecte. Les rabbis de son temps sont de tristes corbeaux vêtus de noir dans l’austérité absolue. Sa psychologie, son intuition, sa flexibilité sont féminines. Jésus est fortement marqué par la délicatesse et l’émotivité de la composante féminine. Son Anima est puissante.

Moïse est un guerrier et un législateur, un organisateur, jésus est un poète et un visionnaire imaginatif usant de métaphore, la pédagogie féminine plus subtile qui prend ses appuis et ses images dans la nature.

Voici donc hors littérature, spontanément, une dualité d’une autre dimension.


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