Commentaire de jack mandon
sur La survie humaine au risque de l'absurde


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jack mandon jack mandon 22 janvier 2014 21:04

Gollum,

Quant au dualisme de Platon je n’y crois guère.

Le corps et l’âme à l’épreuve de la mort

Le Phédon met en scène les derniers instants de Socrate, entouré de ses disciples. Xanthippe, la femme de Socrate, est rapidement congédiée. Socrate commence par expliquer que la mort équivaut à la séparation de l’âme et du corps. « Etre mort, c’est bien cela : à part de l’âme, séparé d’elle, le corps est isolé en lui-même, tandis que l’âme, séparée du corps, est isolée en elle-même »(Ibidem, 64 c). Le corps était un poison pour l’âme, la mort venant, elle se trouve délivrée de ce poison. Sans le corps,« l’âme raisonne mieux que jamais ». Elle peut enfin atteindre la vérité, dès lors qu’« elle n’est plus troublée ni par l’ouïe, ni par la vue, ni par le plaisir » (Ibidem, 65 c). Elle peut enfin « envoyer promener le corps », selon les propres termes de Socrate. Le corps est, décidément, l’« élément mauvais », qui cherche à détourner les hommes de la vérité.

Des textes de ce type sont légion.

Observe sur les amphores. Quand un guerrier meure, son double en plus petit, dans une bulle, s’extirpe de son cadavre.



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