Commentaire de Onecinikiou
sur Les comptes de fées du FN


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Onecinikiou 6 février 2014 17:21

Ce n’est pas mardi dernier qu’il fallait l’expliquer, c’est dans les douze mois qui précédaient les dernières présidentielles. 

Il est toujours facile de critiquer au vue des effets d’une politique. Il aurait été beaucoup plus sage de déconstruire le discours mystificateur de la gauche socialiste AVANT que vous ne votiez pour elle.

Car vous avez bien voté pour elle, hein, cher Cabanel ? Voilà de quoi déconstruire et démystifier à présent VOTRE discours de militant anti-front. Car c’est bien de cela dont il s’agit : vous n’avez que faire de mettre en évidence ou non, les insuffisances éventuelles du programme du Front national, du moment que vous l’attaquer tout est bon pour ce faire, quitte même à user des arguments mêmes de délégitimation de vos (prétendus) adversaires, tenants du Système capitaliste

Votre article est un gloubi-boulga indigeste. L’essentiel des références que vous nous servez pour critiquer le programme socio-économique du Front national sont en réalité des agents issus de la superstructure bancaire et financière. Juge et parti donc.

Prendre comme référence Terra Nova est le summum de la bouffonnerie quand on prétendrait défendre sérieusement les intérêts du salariat. Ce cercle de réflexion est une émanation directe et sous faux drapeau du lobby bancaire, et en parfaite droite ligne de l’idéologie néolibérale :


Que notre gauchiste Cabanel se serve qui plus est comme argument d’autorité des analyses d’un Le Boucher, qui est sans doute en France (avec Pascal Salin tout de même, il ne faudrait pas abuser, lequel réfléchit à privatiser les trottoirs...) l’agent le plus fanatiquement et dogmatiquement néolibéral est au-delà du ridicule : il est la démonstration, s’il le fallait encore, que notre gauchiste est plus que jamais l’idiot utile du grand Capital, ce dernier se servant du discours légitimateur libéral pour générer justement des déséquilibres structurels (non pas contingents, mais planifiés et concertés), bouleverser les termes du rapport de force (en ce qui concerne notamment la répartition de la plus-value), et finalement accentuer son emprise sur l’économie globale. 

Pitoyable.

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