Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur L'élève agresseur sexuel à l'école primaire


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 8 février 2014 05:27

« Pour vos autres objections, je ne veux pas m’attarder dessus »

@ soi-même

Pour en finir avec ce qui pourrait ressembler à un dialogue de sourd, je vais me limiter à trois points :

  1. D’abord je vous rassure, lorsque j’écris "respecter des engagements librement consentis sous peine de sanctions elles aussi préalablement et librement consenties« il s’avère que (a) je décris un processus et (b) je m’adresse à des lecteurs adultes. Il me semble que vous auriez pu le comprendre et supposer l’évidence qui veut que l’on s’adresse aux enfants avec leurs propres mots.
  2. le processus que je décris, à savoir le fait que des enfants puissent »respecter des engagements librement consentis sous peine de sanctions elles aussi préalablement et librement consenties" n’est absolument pas la chose extraordinaire largement au-dessus de l’entendement des enfants que vous y voyez. Les enfants font ça tous les jours, sans aucun problème dès lors qu’ils jouent à un jeu de société, a fortiori lorsque c’est eux qui inventent les règles du jeu en question. Ce que je propose n’est rien d’autre que cela, un jeu de société dans un plus grand format, quelque chose que les enfants ou les élèves savent très bien faire, ce qui garantit leur réussite et donc celle des éducateurs. C’est le b-a ba de l’éducation : s’appuyer sur les compétences déjà installées.
  3. Enfin, le fait qu’on soit amené à dire à un enfant qu’aller à l’école est une obligation est le signe sûr qu’on a raté quelque chose. Quand tout se passe sainement, aller à l’école est une volonté de l’enfant. Je ne développe pas tout ce que cela implique car ça nous mènerait trop loin. Je laisse cela à votre sagacité smiley

Quoi qu’il en soit, dialogue de sourds ou pas, merci de votre contestation, puisqu’elle me donne l’occasion de clarifier et d’affiner mon propos.


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