Commentaire de Geoffroy Laville
sur Les idées claires de Philippe manière, ou de la non pensée libérale


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G.L. Geoffroy Laville 6 mars 2014 00:02

Je ne commenterais pas une enième caricature du Capitalisme sous des traits exclusivement « néolibéral » et m’abstiendrais de répondre que le capitalisme peut être aussi social...républicain...d’Etat.... Ce n’est pas le Capitalisme qui fait la politique, c’est la politique qui moule le Capitalisme. Et toutes les entreprises ne sont pas des grosses capitalisations côtés en bourse.

Mais j’ai approuvé en toute sincérité votre article néanmoins...

J’aime que nous partageons cette vieille idée, trop peu rapporté....

« C’est pourquoi je fais ici la proposition suivante : faire de l’IS, l’impôt sur les sociétés un impôt à taux progressif à l’instar de l’Impôt sur les Revenus, avec l’instauration d’un équivalent du quotient familial calculé au prorata du nombre de salariés - et non pas des salaires, puisque l’on a vu ci-dessus que les très gros salaires viennent pervertir le système actuel. »

Je suis d’accord avec votre perception des demandeurs d’emplois qui sont d’abord des offreurs de services, de compétences et de qualifications. C’est ce que j’appelle un Capitalisme Social. Et ça trop d’Etat l’en empêche.

Un employé coûte cher à son employeur. Et un employé peut se sentir lésé. A cause de qui ? Nous rendons nous compte de la part de charges payés à l’Etat, à des organismes sociaux, et ceux avant impôts sur le revenu, avant que 5% à 20% vos revenus nets soient à nouveau ponctionné à travers la TVA ?

La consommation des ménages ? Bouffé par l’Etat. La Marge des Entreprises ? Bouffé par l’Etat. Qu’elle est la part légitime payé à l’Etat et la part qu’on nous vole ?

Ils n’ont pas donné 30 milliards aux entreprises. L’Etat leur rend ce qu’il a paris pendant des années. Et la contrepartie que je demande, c’est qu’il nous « rende » à nous autres salariés, 30 milliards de charges salariales payés en notre nom par l’employeur.


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