Commentaire de REMY Ronald
sur Retirons vite le volant à Hollande !
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Les prêts toxiques à taux variables ont mis neuf millions de familles américaines à la rue. Les dossiers d’acheteurs non solvables étaient certes trop nombreux et ont fait l’objet d’un scandale, d’enquêtes et même de sanctions. Mais ces dossiers ne représentaient que 7% de l’ensemble. 93% des saisies ont été consécutives à une explosion des taux d’intérêt montant jusqu’à 25, 30, 37% ! De la folie furieuse que les spécialistes et les Tribunaux appellent enfin maintenant « arnaques » ou « spoliation ».
Les Tribunaux ont jugé à deux reprises (2013 et Mars 2014) contre ces prêts.
Le Conseil Constitutionnelm a validé en Janvier 2014 la décision des Tribunaux.
Pourquoi François Hollande (« homme normal »/ « respectueux de la chose jugée ») et certains internautes visiblement présents sur ce site, décident qu’il ne faut pas appliquer ces décisions de justice confirmées par le Conseil Constitutionnel ? En vertu de quelle autorité supérieure auculte empêcheraient-ils l’interdiction (hélas bien tardive) de ce qui a causé la plus grave crise financière et économique de l’histoire ?
Les prêts à taux variables abusifs doivent être interdits par le législateur avec encore plus de clareté, afin de faciliter à l’avenir le travail des Tribunaux (Sur ce plan précis, les Parlementaires doivent faire le job qu’ils n’ont pas fait jusqu’ici).
A partir de Mai 2014, toute tentative d’obstruction de ce choix politique de salubrité bancaire et public doit être sévèrement sanctionné. Les notions « d’association de malfaiteurs dans une entreprise favorisant la récidive d’escroquerie » et « d’atteinte à l’ordre public » ne seront pas au même niveau juridique que la pseudo liberté d’opinion et d’action politique gouvernementale revendiquée par les délinquants en col blanc et tous leurs complices politiques.
A la demande des citoyens (plus nombreux que les prédateurs sans foi ni loi), les institutions vont donc sagement remettre le système bancaire dans le droit chemin, afin d’éviter que n’éclate une légitime révolte violente généralisée. Nombre de Parlementaires ne sauveront leurs fauteuils qu’à ce prix, avec ou sans usage de l’article 68.