Commentaire de Nestor
sur Assad élu avec 88.7% des voix : il doit dégager


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Nestor 7 juin 2014 11:26

Salut,

Ben quand on apprend ce qui se passe parfois en Syrie et que l’on se doute que certains groupes d’extrémistes sont peut-être soutenus directement ou indirectement par certains pays occidentaux c’est pathétique ...

À croire que la seule chose qui compte est de faire tomber le régime d’Assad et peut importe les moyens pour y parvenir ...

Ceux qui soi-disant voudraient la paix peuvent parfois être responsables des massacres et des exactions perpétrées par ceux qui mangent crus les cœurs et les foies des soldats morts, jouent au foot avec des têtes, accrochent des bébés aux arbres avec leurs cordons ombilicaux et crucifient des chrétiens ...

Sœur Ragidha :

(Radio Vatican a publié un entretien avec elle).

« Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés, les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane, ndlr) soit la mort. Quelques fois, on demande une rançon. Donc, c’est entre la chahada, la rançon ou la mort. C’est impossible de renier leur foi donc, ils subissent le martyre. Et le martyre d’une façon extrêmement inhumaine, d’une extrême violence qui n’a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent « Alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés ». Et bien non, on sera crucifié. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s’est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas. Au fur et à mesure où on entrait dans la ville, on commençait à tuer les hommes, les femmes et les enfants. Et après le massacre, on prenait les têtes et on jouait au foot avec leurs têtes. En ce qui concerne les femmes, on prenait leurs bébés et on les accrochait aux arbres avec leurs cordons ombilicaux. Heureusement, l’espérance et la vie est plus forte que la mort. Après une accalmie et la reprise de l’armée de la ville, on fait des messes de requiem, on continue et la prière se fait encore plus intense. »

À moins de mettre en doute la parole de Sœur Ragidha, quand on entend un récit comme celui-ci on comprend alors mieux le résultat et le score de Bachar El Assad et que n’en déplaise à des Obama, des Hollande, des Fabius ou des BHL ...


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