Commentaire de cevennevive
sur Aux sources du Tarn : noces d'or lozériennes


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cevennevive cevennevive 10 juin 2014 14:08

En ce qui concerne Chabrol, il avait une grosse tête, au sens propre et au sens figuré. Ce ne sont pas des « griefs » à proprement parler, mais plutôt une gêne que nous, les « vieux Cévenols » ressentions lorsqu’il paraissait devant les médias en « tartarinant » comme à son habitude.


Je ne pense pas que les habitants du Pont-de-Rastel et de Chaborigaud qui l’ont connu en aient gardé si bon souvenir... Les « héros » de ses oeuvres ont sans doute existé (il a parlé de l’un de mes aïeux dans « le Crève-Cévenne ») mais il a dénaturé leur personnalité et leurs propos sans état d’âme pour montrer combien ces gens-là étaient différents.

Il en est de même d’ailleurs pour André Chanson dans « les Hommes de la Route » : accentuer, et même outrer les différences. 

Rien à voir avec ses opinions politiques, bien qu’à ce sujet, je pense qu’il y avait, là aussi, une forte dose d’opportunisme.

A cette époque-là il était de bon ton que les intellectuels issus des classes populaires s’engagent dans la voie du communisme sans en connaître réellement l’impact sur les nations. Moi qui vous parle, j’ai été attirée par ce mirage à la sortie de la fac, au grand dam de mon père qui, mineur de charbon lors des grèves dans les années 1940, et possédant sa carte du PC, s’était vu mettre à pied pour ce seul motif. Il a été réintégré après, mais a gardé une grosse dent contre les membres de ce parti qui, d’après lui, n’a pas su défendre ses adeptes.

C’était un autre temps.






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