Commentaire de HELIOS
sur Bâle III : autopsie d'un échec


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HELIOS HELIOS 12 juin 2014 12:30

... je vais être déviant sur ce commentaire, mais pour moi le problème est « relativement » mineur.


quel que soient le mesures réglementaires, les CDS restent des bricolages utilises a contourner le fonctionnement « monétaire » de la monnaie non fiduciaire... c’est a dire une manipulation strictement scripturale basée sur une deconfiance... etc j’arrete là.

Donc, pour l’ensemble de la planète, parler de « 9 fois le PIB » n’a pas de sens. au pire et de manière simpliste, c’est une dévaluation d’ensemble qui résoudrait le problème. en injectant par exemple 500 milliards de monnaie « vraie » c’est a dire des billets et, le problème est immédiatement résolu. (c’est ce que permet et fait une « bonne guerre » au demeurant)

La vraie réalité des problèmes mondiaux que nous avons est basée sur deux phénomènes dont on parle peux, mais qui est « contaminant » et hautement pathologique :

’1)... les banques et toutes les institutions financières sont des pompes, qui sucent de l’argent « vrai », là où la richesse est crée et le convertisse en monnaie de singe (monnaie scripturale) réinjectée ailleurs que là où cette richesse a été créée
- exemple -
une entreprise emprunte de l’argent a une banque qui elle même n’a pas ces fonds, mais a de la monnaie scripturale. l’entreprise construit ses locaux, ses machines etc et fait son business et elle rembourse sa dette en « richesse crée » (le fruit de ses ventes faites en monnaie réelle). 
La banque avec ces remboursements va les placer sur les marches financiers, souvent sur des produits a risque.... cet argent qui devrait rester sur place (la où produit l’entreprise) s’échappe et ne permet pas à la zone géographique et la zone économique sur lesquels opère l’entreprise, de rester au niveau de richesse créée... il y a appauvrissement.

(2) ... les créateurs de richesses sont obliges d’obtenir des marges irréalisables !
Les banques sont responsables de la destruction des tissus économiques, d’où délocalisation, mais aussi basse qualité et de fuite en avant du productivisme et de la consommation abusive.
En demandant des taux exorbitants, qui ne sont pas justifies au regard de l’origine scripturale des fonds, et surtout en exigeants de la part des entreprises des business plan libérant des marges irréalistes pour accéder aux crédit... les banques tuent la diversité économique (et on le voit aussi de la part des lobbies bancaires qui se mettent a exiger toujours plus de normes industrielles, ce qui n’a rien a voir avec leur métier de banquier)... les banques « lessivent » les petites entreprises pourvoyeuses d’emplois locaux au profit de méga structures évidement trans-nationales.


Alors, globalement les banques ne sont pas responsables de tous les maux, les autorités nationales et internationales qui réglementent ont leur part de méfaits, notamment en matière de « sécurité » mais pas seulement car la fiscalité a un rôle loin d’être anodin... etc, etc... réfléchissez avec bon sens....


C’est pour cela que je viens jouer ici ma petite musique...Bâle III ou n’importe quoi n’aura jamais d’impact suffisant pour réguler un système qui par sa nature même est hors de contrôle.

Il n’y a qu’un seul moyen de régler la perversité du système c’est en verrouillant la concentration bancaire au niveau de la matière première et pas en contraignant les « entreprises-banques ».

Évidement le problème est mondial, mais un des éléments de la solution est simple : il faut que les producteurs de richesses ne voient pas cette richesse s’échapper de leur zone d’attraction. Il faut impérativement que les banques ne puissent plus récupérer l’argent vrai la où il est capté a travers les prêts et le réinjecter ailleurs. sous forme scripturale... bref, ce n’est pas la comptabilité des banques qu’il faut modifier, cela peut se faire peut-être a la marge, mais c’est la comptabilité des entreprises et surtout la forme juridique de l’entreprise qui doit évoluer...
Par exemple en limitant (je donne un chiffre qui doit être vérifier et évalué) a 15% les part sociales (ou les actions) de ces entreprises détenues par des personnes physiques hors de la zone de création de richesses de cette entreprise, ou par des holdings et autres personnes morales.

A ce prix, la finance prédatrice récupérera la place marginale qu’elle n’aurait jamais du quitter. Allez, bon appetit a tous, c’est l’heure....


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