Commentaire de Jonas
sur SNCF : touchez pas au grisbi


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Jonas 25 juin 2014 15:35

Bravo à vous, joyeusetés, pour ce tableau édifiant des privilèges des cheminots. Ces gâtés de la République qui trouvent encore le moyen de parler de service public , comme on parle du nez. 

Je me sépare de vous sur un point, un seul , comme pour l’autre classe des favorisés que sont les fonctionnaires. Ils confondent heure de présence et celui du travail effectif. Ce ne sont pas 25 heures de travail mais 25 heures de présence sur le lieu de travail. 
Les cheminots comme les fonctionnaires sont parmi ceux qui pratiquent le travail noir, disposant de beaucoup d’heures d’inactivités. En faisant cela ils concurrencent les petits artisans au nom du service public, bien entendu. 

Une anecdote de l’ancien directeur du Journal Le Monde Etik Izraelewitcz , aujourd’hui décédé, lors de son voyage en Chine. Dans une réunion de petits entrepreneurs chinois à laquelle il avait assistée, l’un de ces entrepreneurs s’approche d’Erik Izraelewicz et l’apostrophe comme ceci : « Je ne comprends pas , vous Français , vous êtes intelligents et cultivés , comment pouvez-vous travailler 35 heures , alors que la journée ne comprend que 24 heures ? ». Et Erik Izraelewicz de lui expliquer que c’est 35 par semaine et non par jour. Le chinois a failli s’étrangler en apprenant que les Français ne travaillaient que 35 heures par semaine. L’ancien directeur du monde ne lui avait pas parlé des nantis de la République que sont les cheminots et les fonctionnaires qui eux en font beaucoup moins. 

Les syndiqués Français représentent entre 8 à 9%, dont la majorité se trouve dans le service public c-à-d dans le secteur le plus protégé.  

Voir ce commentaire dans son contexte