Aristoto,
La faille, c’est la réalité, hélas !
Chaque fois que le peuple a fait une révolution, le capital est passé d’une classe dirigeante à une autre... , bel effort !

Isga se garde bien d’expliquer qu’à chaque fois, que le capital soit géré par des capitalistes ou par des bureaucrates du Parti, qui s’en mettent plein les fouilles, pour le peuple, au final, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

Si le marxisme a eu son heure de gloire, c’était parce qu’il n’y avait pas d’antécédents. Depuis les expériences du 20e siècle, Isga est bien incapable de donner le moindre exemple de révolution où le peuple prenait vraiment les décisions qui le concernaient.

Le seul exemple qui s’en rapprocherait est en Espagne, pendant les 3 ans de la période libertaire, anarchiste plutôt que marxiste. Mais les anarchistes, refusant de concevoir un pouvoir central, se sont faits écraser aussi.
Rien n’est simple, et les expériences passées nécessiteraient un peu plus d’humilité et de circonspection.

Ce n’est pas non plus en insultant les gens, en les traitant de fascistes ou de nazis comme le fait Isga, que ça va redorer l’image fortement ternie de la révolution...

Pour faire oeuvre utile, il faudrait commencer par analyser pourquoi ça n’a pas marché, plutôt que d’essayer de vanter un modèle qui a foiré à chaque fois....
« Les ex- communistes » par Maurice Goldring.