Commentaire de wesson
sur MH17 : preuve de canonnage et faillite occidentale


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wesson wesson 31 juillet 2014 00:41

Bonjour Joelim, et merci de m’avoir cité dans votre article.


Comme je l’avais déjà exprimé, je continue à avoir un peu de mal avec cette thèse d’une attaque au canon. 

Sur la 1ère objection soulevée, c’est effectivement la plus sérieuse. La « limitation » de l’altitude du Sukoi ne vient pas du tout de la machine (qui peut en fait monter pratiquement jusqu’à 14000 m), mais du fait que sa cabine n’est pas pressurisée. Pour pouvoir tenir à cette hauteur, il faut que le pilote ait obligatoirement un masque à oxygène (à 10.000 m il n’y en as clairement pas assez pour respirer), et également des vêtements adaptés, la température étant aux environs de -60°C.
Mais un pilote équipé de masque à gaz et d’une bonne combinaison pourra sans problème monter à cette altitude, pour quelques minutes tout du moins.
Par contre, il y a un second problème : la vitesse du Sukoi. A 10.000 m, elle ne pourrait être que à peine supérieure à celle du Boeing, ce qui est limitant pour une attaque en poursuite. Egalement, l’orientation des impacts laissent à penser à un tir en provenant de l’avant de l’appareil. La seule possibilité que j’entrevois serait alors un SU-25 en cap collision avec le Boeing, le ciblant de par l’avant. ça me parait être une manœuvre bien périlleuse pour un avion qui n’est absolument pas adapté au combat aérien en haute altitude. ça reste donc possible, mais à mon sens un peu difficile compte tenu de l’outil ...

Ceci dit, il sera facile de confirmer ou disculper l’usage du canon de 30 mm. Les obus sont en Uranium appauvri, ce qui dans ce cas laissera une trace radioactive détectable. A la lumière de quoi - si cette hypothèse s’avère exacte - on comprends parfaitement que Kiev veuille éviter à tout prix que les enquêteurs puissent accéder au site, histoire d’éviter que l’un d’entre eux ne vienne mettre un compteur de radioactivité à coté des ces trous.


D’ailleurs, toujours sur le sujet il semblerait que les enquêteurs jouent un bien drôle de jeu. Ils refusent d’aller sur le site prétextant que la sécurité n’est pas établie, alors que les journalistes et les badaud ne cessent de s’y balader. Bien évidemment, la presse occidentale en fait porter l’entière responsabilité aux rebelles. On dirait qu’ils ont envie d’y aller que lorsque Kiev leur dira vers où il convient de regarder.

en tout état de cause, merci pour l’article.

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