Commentaire de Hasard
sur Pathologie du pouvoir : Psychologie des leaders psychopathes – Question de narcissisme – (1/3)


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Hasard Hasard 6 septembre 2014 10:35

Bonjour bonjour,

Il y autant de différence entre un sujet psychopathe et un PN qu’entre une nectarine et un brugnon.
En fait très peu de loin, il faut s’intéresser au noyau.

  • Le psychopathe(organisation de personnalité état limite, confrontation à la loi, registre de comportement psychopathe) a un comportement moins mental, plus comportemental. L’abandonnisme est majeur. Il passe de l’idéalisation à la dépression sans cesse, et démontre qu’il est toujours abandonné. Sa mère était imprévisible.

  • Le pervers pense, associe, utilise des comportements de mentalisation. Il s’est sauvé de la psychose et de la psychopathie en construisant lui-même sa loi. Il cherche la justification de la loi dans la raison, et ne l’écoute que dans ce qui l’arrange. Il démontre tout le temps qu’il a raison, et soutient que la loi a une essence rationnelle. Le pervers n’est pas coupable, mais aura quelquefois honte. Le père était trop prévisible. Le pervers n’est pas aussi instable que le psychopathe et peut se contenter des bénéfices d’une relation durable. Il est auto-suffisant. Un pervers a eu une hyper-stimulation, un bombardement de stimuli qu’il n’avait pas la possibilité de traiter par voie mentale. Il survit à des traumatismes relationnels trop précoces. Le pervers a aussi une confrontation à la loi ainsi qu’une organisation à part qui ressemble à l’état limite. Deux notions importantes chez le pervers : enfant qu’on n’a pas respecté, et composante abandonnique.


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