Commentaire de Philippe VERGNES
sur Pathologie du pouvoir : Psychologie des leaders psychopathes – Question de narcissisme – (1/3)


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Philippe VERGNES 16 septembre 2014 09:23

@ Mon très cher JL,Puisque vous venez de rompre ce que vous appelez un « échange » (dont vous vous montrez toujours incapable d’en assurer la réciprocité) en vous permettant d’affirmer tout de go que je viens de prendre une belle leçon et comme vous répétez à qui mieux mieux les conneries qu’ont écrites d’illustres auteurs (à 26 ans) pour les réutiliser à votre compte, voici un petit échantillon de citations sur la haine (je sais que appréciez cela au moins tout autant que moi... les citations) :

« La haine n’a jamais rien créé » Dantès BELLEGARDE, extrait de Contre la haine – ben ça commence fort, où l’on comprend déjà que la citation de ZOLA n’a strictement aucun sens là où vous, vous lui en attribuez beaucoup.

« Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle ? » BOUDDHA – hé oui forcément… question de logique, car ce qui est dénoncé là, c’est tout simplement la mécanique des guerres et des conflits, encore faut-il être capable de le comprendre.

« L’amour est borgne, la haine est aveugle » Proverbe allemand – sans commentaire.

« La haine, c’est la colère des faibles ! » Alphonse DAUDET Extrait de Lettres de mon moulin – je le trouve bien c’est Alphonse DAUDET, pas vous ?

« La haine, c’est la vengeance du poltron » de George Bernard Shaw extrait de Major Barbara – oups ! … c’est pas moi que le dit.

« La haine du grand pour le petit est le dégoût ; la haine du petit pour le grand, l’envie » de Arthur SCHNITZLER, nonobstant le fait que vous m’avez souvent témoigné votre dégoût et votre mépris, j’en déduis que vous vous prenez certainement pour un grand.

« En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur » de GANDHI extrait de Tous les hommes sont frères – sans commentaire.

« Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au-dessous de ceux que nous haïssons » François de – sacré François, impayable… il aurait fallu demander à ce cher Émile de lui faire son éducation.

« Le mal élabore toujours une douleur encore plus forte à travers le besoin incessant qu’ont les hommes à se venger à hauteur de leur haine » Ralph STEADMAN – où l’on comprend que la haine et la vengeance sont étroitement intriquées l’une à l’autre ; or qu’est-ce que la perversion ? Outre le fait qu’elle est la forme érotique de la haine (Robert STOLLER), elle se nourrit également de vengeance (Gérard BONNET, La perversion : se venger pour survivre), par exemple, c’est poursuivre un auteur pour commenter ses articles tout en prétextant de plus ne pas les lire (on ne peut pas exprimer plus clairement ses intentions perverses et malveillantes) ;

« La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance » de George Lucas Dialogue du film américain Star Wars, épisode 1 – celle-là c’est ma préférée parce que finalement elle résume bien le cheminement de la haine. Néanmoins, pour être tout à fait exacte, et cela répond à votre question sur la haine et la rage, la conclusion de cette citation devrait être : « la haine mène à la rage et la rage entraîne la souffrance ». Or, ce n’est pas faute de vous l’avoir répété, je vous aime. La preuve, je vous ai même adressé une demande en mariage pour laquelle j’attends toujours une réponse. Vous vous souvenez ?

Je vous laisse méditer sur votre conclusion (tout en la connaissant d’avance vous concernant) : « Ce qui les rend vulnérables [les victimes de p.n.] c’est ceci : du fait de votre fraude sur le mot haine vous leur interdisez de s’exprimer et d’agir correctement. En êtes-vous conscient ? »

Ce dont je suis surtout conscient c’est qu’il n’y a pas plus « belle » victime qu’un pervers qui se victimise (penser aux pédophilies pour qui ce n’est jamais leurs fautes). Tous les véritables spécialistes de la question le savent pertinemment et je maintiens : NON, non non et non ! La véritable victime d’un p.n. est celle ou celui qui ne se laisse pas aller à la haine. Elle/il sait s’arrêter à la seule expression de la colère là où le pervers enchaîne sur la haine, la rage et donc en souffre ensuite sans même pouvoir le réaliser. Si une victime de p.n. se laisse aller à la haine, c’est qu’elle a fini par devenir aussi perverse, si ce n’est plus, que son agresseur.

Bonne journée et surtout n’hésiter pas à continuer de me haïr si cela vous fait du bien. smiley

Ha oui, j’allais également oublier l’adage populaire (mais celui-là, je vous l’ai déjà sorti plusieurs fois) : « La haine ne détruit que ceux qui la nourrisse ».


P.S. :
Pour de telles leçons, je suis toujours preneur. smiley

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