Commentaire de Hervé Hum
sur Comprendre Nicolas Machiavel (2/2)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 27 septembre 2014 09:47

Bonjour Katherine,

cela contredit le fait de dire que les dominés reportent leur désir de puissance à travers les dominants, mais cela contredit le fait de dire que le dominant sans dominés n’est pas un dominant ! 


Je n’ai pas écris cela ! Et je ne comprends pas cette phrase ? J’écris que c’est le dominant qui est animé de la volonté de puissance et non le dominé, sauf qu’il a besoin de ce dernier pour assouvir son propre désir de puissance et donc incitera, forcera même le dominé à le soutenir par tout moyens à sa disposition. Donc, le dominés n’a pas de désir de puissance sinon en rêve mais pas en réalité. Le dominé aspire à la sécurité.

En fait, le terme dominé est impropre et porte à malentendu, je préfère encore parler de prédateur et d’herbivore, étant entendu que le dominant est du coté du prédateur et le dominé du coté de l’herbivore.

Cela parce qu’un herbivore ne mange pas un autre herbivore, mais un prédateur si !

Parler uniquement de dominé et dominant à l’inconvénient de prêter à confusion, car un dominé peut être un prédateur mais de faible capacité prédatrice. En effet, chez les pauvres, on retrouve aussi des prédateurs qui s’en prennent à leur congénères, faute de pouvoir s’attaquer à plus gros gibier.


Que cela implique tout de même que c’est le dominé qui inculque l’idée de puissance au dominé : je souhaiterais une démonstration. Je n’y crois pas.

Je n’y crois pas non plus, car j’écris exactement le contraire, soit que c’est le dominant qui inculque l’idée de puissance au dominé. Prenez les cas les plus fameux avec Hitler et Mussolini, mais aussi plus récemment avec Bush et cie. C’est toujours l’idée de puissance vendu au peuple, dans le cas de Bush, c’est présenté sous la forme d’une mission divine, mais c’est bien toujours la même idée de puissance. Le grand Israël est toujours la même idée de puissance. Et à travers l’histoire des empires, c’est toujours la même idée de puissance.

L’idée de puissance étant vendu comme le plus sûr moyen de sécurité intérieure en dominant le monde extérieur.

Enfin, quand j’écris que la nécessité du chef naît de la guerre (sous toute ses formes, militaires, économiques ou sociale) et se meurt par la paix, cela implique que le chef est le pire ennemi de la paix.

Cela veut dire, que pour établir la paix il fallait un chef, mais pour la préserver une fois acquise il faut se débarrasser des chefs. Ce qui implique que pour assurer la sécurité intérieure, il faut apprendre à ne plus croire en la nécessité de chef mais bel et bien en leur nuisance une fois la paix établi, sachant que toute tentative de désordre intérieur est le fait de personnes ayant pour ambition de devenir chef.

Suivant cela, seule la mondialisation peut permettre de supprimer la nécessité des chefs et donc, tous les chefs ou ceux ayant la volonté d’être chef on intérêt à interdire cette mondialisation, pas celle de la concurrence que les chefs veulent vendre justement pour continuer à justifier leur propre nécessité, mais celle fondé sur la coopération. Et c’est bien ce que l’on constate de manière rémanente !

Pour le reste, je suis d’accord avec vous !


Voir ce commentaire dans son contexte