Commentaire de Rounga
sur La plus grande religion du monde (Paix au Moyen-Orient)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Rounga Rounga 30 septembre 2014 10:48

Pour m’insérer dans le débat, je remets ce que j’ai écrit ailleurs, et qui aura plus sa place ici :

« Je considère deux sortes d’égalité : l’égalité en dignité, et l’égalité du mérite.

1-Egalité de dignité : certaines conditions d’existence sont intolérables pour tout homme quel qu’il soit. 

2-Egalité du mérite : tout homme qui s’élève par la vertu mérite d’être reconnu par la société.

Rien de plus, rien de moins.

De par l’égalité en dignité, il n’est pas choquant qu’une personne soit plus riche qu’une autre. En revanche, il est choquant qu’une personne vive dans la misère pendant qu’une autre vit dans le luxe. Et de par l’égalité du mérite, il est choquant qu’une personne reçoive une plus grande reconnaissance qu’une autre pour une vertu égale.

La faiblesse de l’égalité républicaine, c’est que, en bonne fille du libéralisme, elle ignore la vertu. A une époque où certains restes de décence traditionnelle étaient encore présents dans la société, ça pouvait encore marcher, d’autant plus que l’on évitait les guerres de religion. Mais aujourd’hui que le projet commence à atteindre son développement logique, on en voit les contradictions. L’égalité, en l’occurrence, revient à « défaire les stéréotypes sexuels », à lutter contre les discriminations à l’emploi, ou à modifier l’institution du mariage pour que toutes sortes de couples puissent y accéder. En revanche, fait ô combien révélateur, dans le même temps on supprime les bourses au mérite. »

Je rajouterai que j’entends ici la vertu dans son sens le plus large possible, à la fois comme utilité sociale, et comme perfectionnement de l’individu dans la recherche d’une vie bonne. La grande erreur de nos conceptions politiques actuelles est d’ignorer que ces deux vertus sont liées entre elles, mais surtout de ne considérer que la première. Raison pour laquelle ce sont les plus corrompus et les plus fourbes des citoyens qui parviennent au pouvoir.


Voir ce commentaire dans son contexte