Commentaire de bakerstreet
sur Enfin un peu de bon sens dans l'enseignement précoce des langues !


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bakerstreet bakerstreet 14 octobre 2014 12:38

Skirlet

 Moi j’aime bien votre sens de la contradiction. 
C’est moins ronronnant que de ne pas être égratigné. 
Vive le baron rouge et ses piqués au travers des nuages, vous canardant avec sa mitrailleuse.

Il va de soi que ces petits billets ont leur limite, et qu’à moins de réécrire « guerre et paix »,on ne peut être exhaustif. 
C’est un peu comme une langue, à peine avez vous fait le choix d’une expression, que vous rendez compte que vous êtes fermé à une autre évidence. 

La place qu’une langue occupe dans l’imaginaire, est primordiale, beaucoup plus que le nombre de ses locuteurs, quand à sa place dans l’avenir.

 Voilà pourquoi le fait que princes et consort parla français fut si important à l’époque, et garantisse l’avenir de notre langue pendant deux siècles, quant à la diffusion de sa culture. ( Que vivent d’autres Modiano....)

Je parlais de généralités, et de géographie, un peu d’histoire. 
Un maelstrom qui fait que des sauces se font et s’épaississent comme la béchamel. 

J’habite en Bretagne.
 J’aime beaucoup le coin d’Huelgoat, où vivent beaucoup d’anglais. Une occupation aimable.
 La région a retrouvé un certain ressort grâce à leur présence, et la forêt enchantée d’Huelgoat a des accents de « table ronde », bien plus que celle de Brocéliande, en Paimpont ( un truc inventé pour les touristes, la légende se situant outre manche), mais Britanny et grande Bretagne sont très apparentées, breton et gallois étant très proche comme langues.

J’ai bien précisé, il me semble que le syndrome du village britannique est présent, ici comme ailleurs, les anglais, comme aux indes, ayant la particularité de se regrouper. 
Pas seulement les anglais, d’ailleurs. Il suffit d’aller faire un tour au Maroc, pour s’apercevoir que les français ne sont pas en reste. 
C’est un fait humain, c’est tout. L’atavisme....
Quand à la hollande, où j’ai travaillé, j’ai remarqué moi même la très grande plasticité linguistique de ses habitants. 

Allemagne n’a pas attendu les bases de l’otan pour s’améliorer en langue. 
Il faut relativiser beaucoup l’apport linguistique de ces dernières...
Je vivais moi même, enfant, juste derrière une base américaine, en France, très nombreuses à l’époque, avant que de gaulle ne les vire....Les paysans normands n’en firent guère profit., 


Tous les jours je voyais les avions décoller des pistes. 
Deux de mes cousines s’en approchèrent assez pour se marier avec des aviateurs, et décoller du sol. 
Je m’égare un peu.

Un aviateur, ami de mon père, m’initia davantage aux peanuts qu’à la langue de Shakespeare, mais m’en donna le gout. 

Ceci explique pourquoi je cherche toujours le baron rouge dans le ciel.

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