Commentaire de lloreen
sur J'ai une excuse, je suis un cas social


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lloreen 31 octobre 2014 23:01

Quelques cas sociaux à régler avant de fustiger les victimes de ces escrocs et charlatans.

"Un risque d’épidémie croissant

L’amnésie, la « bonne foi » ou la phobie administrative semblent être des arguments courants chez ces malades du pouvoir, à tel point qu’on se demande si ces pathologies ne devraient pas faire l’objet d’une inscription sur la liste des maladies professionnelles, car à côté de ces trois exemples récents, de nouveaux foyers se déclarent : c’est par exemple un ex président de la république et son chef de parti qui déclarent ne pas être au courant de la disparition de 18 Millions d’euros pendant la dernière campagne. Un comble pour des gens prompts à stigmatiser les autres des pires turpitudes fiscales ou sociales.

Ce sont également ces élus locaux, conseiller de Paris pour l’une, qui critique la politique de logement social de la Ville tout en bénéficiant d’un logement social, d’un Maire de la Seine Saint Denis qui cumule une coquette indemnité d’élu avec des allocations chômage ou bien encore une élue des Hauts de Seine qui fait de même. Et les exemples sont légions !

Toute pudeur semble abandonner certains édiles une fois en poste et on pourrait ajouter à ces « malades professionnels » ceux qui plongent en toute conscience la main dans le pot de confiture et connaissent actuellement des démêlés avec la justice dont on ne connaîtra les résultats que dans 5 ou 10 ans, une fois les projecteurs et tous les recours éteints, et suffisamment de points accumulés pour couler une retraite paisible.

Des symptômes de mieux en mieux connus...

... mais des effets secondaires mal maîtrisés. Tout se passe en effet comme si cette forme de maladie provoquait des troubles sélectifs de la mémoire et un sentiment de supériorité et d’impunité excessifs. Or nous avons besoin d’élus performants intellectuellement et non de malades à la conscience altérée pour conduire les affaires du pays et l’aider à se redresser.

Comment expliquer en effet que la stigmatisation des demandeurs d’emploi et d’allocataire supposés fraudeurs soit courantes alors même que l’on voit rarement nos élus monter au créneau pour dénoncer la fraude sociale des entreprises (travail au noir en particulier) et la fraude à la TVA sinon par des troubles cognitifs ? Dans le premier cas, ce sont 2 ou 300 millions qui sont en jeu, et dans le second entre 30 et 40 milliards.

Fort avec les faibles et faible avec les forts, voilà le symptôme le mieux connus désormais de ces maladies professionnelles. "

Source :http://fr.sott.net/article/23691-Amnesie-fiscale-de-nos-pauvres-elus-mettons-fin-a-leur-souffrance


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