Commentaire de Hervé Nifenecker
sur La culture en danger à Grenoble


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Hervé Nifenecker Hervé Nifenecker 21 décembre 2014 07:08

A Eric P…

N’étant pas Grenoblois mais Vizillois je ne suis pas au courant des Arcanes de la politique grenobloise. Je juge donc sur les actes. Ce que je dis dans mon article peut être vérifié point par point dans la presse (le DL). Vous ne mettez pas en cause les faits. Vous essayez de justifier la politique d’une municipalité dont vous paraissez très proche. Libre à vous. Je constate surtout que cette politique ressemble à une suite de règlements de comptes. Règlements de compte entre ancienne majorité socialiste (que, jusqu’à présent on dit de gauche) et la nouvelle qui se dit la vraie gauche. Politiquement ces querelles mènent notre pays droit dans les bras du FN. Vous oubliez les querelles entre communistes et socio-démocrates qui ont débouché sur le Nazisme en 1933 et sur la victoire de Franco en 1936.

Vous considérez que la présidence de Pascal Lamy doit empêcher les Grenoblois d’écouter du Bach, du Haendel, du Haydn joués de façon magistrale. C’est une conception de la culture que je n’ai pas et, j’espère bien, n’aurai jamais. Au passage, Pascal Lamy est un haut fonctionnaire international qui a été élu à  la tête de l’OMC (il ne l’est d’ailleurs plus). Vaudrait-il mieux qu’il eut été UMP ou qu’il ne soit pas français ? Avez-vous des candidats ?

C’est drôle comme vous et vos amis ne pouvez vous passer d’attaques  ad hominem, attaquant l’homme et non les idées  ou les arguments.

Vous laissez entendre que je n’aime pas les gauchos… Je vais mettre les points sur le i.

J’aime les gauchos lorsqu’ils sont généreux, tolérants, démocrates et idéalistes. Lorsqu’ils portent l’empathie plutôt que la haine. C’est ainsi que je milite depuis 12 ans au sein de l’association Pour et Avec les Vizillois qui avait acquis la Municipalité en 2008 pour la perdre en 2014. Lors de la dernière campagne j’étais sur la liste PAV-Verts avec le Maire sortant EELV et sa première adjointe Front de Gauche. Ces gauchos là, oui je les aime.

J’aime aussi les 3 anars et l’autre PSU avec qui j’ai fait une grève de la faim de 3 semaines en 1969 pour protester contre les licenciements, par le CEA (dont nous étions salariés), de centaines de femmes de ménage.

Je n’aime pas les gauchos sectaires, haineux et antidémocrates qui veulent imposer leur idéologie et leurs choix à tous. Ceux qui sont toujours sûrs d’avoir raison et d’être les seuls représentants du peuple.

Ceux qui règlent leurs comptes au lieu de rechercher l’intérêt général.


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