Commentaire de Baasiste 2
sur Les invariants de l'extrême droite
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« En Italie, le parti fasciste Mussolinien, pris donc très tôt une connotation militaire violente. Il entretint avec l’armée des rapports privilégiés. La circulaire Bonomi [3] offrait même les 4/5 de leur solde aux 50 000 officiers démobilisés s’ils intégraient les « faisceaux »[4]. Les amis de Mussolini multiplièrent les affrontements avec les socialistes et les syndicalistes (alors que Mussolini avait était lui-même un dirigeant du parti socialiste). En 1921 le PNF (Parti National Fasciste) instaura une politique de terreur, incendiant des milliers de maisons du peuple, de sièges syndicaux au cours d’affrontements qui firent des centaines de morts. Les chemises noires fascistes s’imposaient à leurs adversaires politiques par leur niveau de violence.
On retrouve cette même violence chez les nationaux-socialistes dès les années 20. Hitler crée une milice paramilitaire, les Sections d’assaut (SA), chargées officiellement de la sécurité dans les meetings, mais qui se distingueront surtout par leurs affrontements avec les socialistes Allemands et leur violence lors de ces affrontements. Là encore, cette réputation de violence et les « succès » qu’elle permettra, participera à l’attraction du NSDAP »
Ces discours étaient applaudis comme l’expression de la vérité. 70 ans plus tard, il n’est pas inutile de montrer une fois encore, à quel point la volonté de croire et de repousser la faute sur l’autre est capable de convaincre les foules.
Une grande partie des thèmes qui ont assuré la montée du nazisme et les succès du fascisme sont toujours présents, à l’identique, de façon partielle ou actualisée dans l’extrême droite d’aujourd’hui. Les « boucs émissaires » du FN sont assez proches : Parlementaires, fonctionnaires européens, internationalisme, démocrates, banquiers, immigrés…
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