Commentaire de Alren
sur Les boutiquiers, la dette et le prix du pétrole
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Il est pourtant clair que le peuple anglais au XIXe siècle, plus que d’autres Européens, ont connu une amélioration de leur vie grâce à l’arrivée de produits issus du travail des esclaves ou d’une main d’œuvre coloniale surexploitée, tels que le coton, le sucre de canne, le thé etc.
Et que si les non-possesseurs de capital ne se sont pas enrichis directement sur le dos des colonisés, les profits colossaux réalisés par les capitalistes anglais ont permis à ces derniers, notamment durant l’ère victorienne, de relâcher un peu leur besoin de prélever de la plus-value sur le travail du peuple anglais.
Ce qui leur a permis d’éviter une révolution sociale mais aussi de faire de Londres, artificiellement, la première place financière mondiale avec pour conséquence de cette activité bancaire, l’effet « d’exportation invisible » dont au bout du compte a profité le pays tout entier.