Commentaire de asterix
sur Cuba : La révolution est-elle toujours en marche ?


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asterix asterix 2 mars 2015 11:21

Un article auquel on ne peut que souscrire, entendu qu’il est débarrassé de l’épouvantable caractère militant de ceux qui veulent vous faire prendre Cuba pour un paradis.
Suivons ce que dit l’auteur :
Cette révolution inachevée, qui a dérivé vers une sorte d’autoritarisme a fait son temps, avec ses victoires, ses espoirs et ses échecs retentissants. Mais il y a des enseignements à tirer, pour ne plus connaitre d’aussi graves désillusions, désenchantements, qui pour une part non négligeable sont aujourd’hui responsables de cette situation mondiale que nous connaissons et combattons.
Ayant vécu quatre ans à Cuba, je partage entièrement cette analyse.
Et celle-ci également :Cuba est un pays qu’il faut découvrir. La beauté de ses paysages, villes et villages, n’a d’égale que la générosité des gens, leur courtoisie, leur simplicité. C’est un pays riche de son histoire, de son patrimoine historique, culturel et social. C’est un pays où l’on se sent en sécurité où que l’on aille. Ca bouge, ça danse, ça chante à Cuba.... Pourtant, Cuba et son économie sont mal en point. Pourtant, il y a des domaines ou il a réussi. Sa politique éducative lui permet de revendiquer aujourd’hui un taux d’alphabétisation de plus de 99% et tout le monde s’accorde à dire que la santé est gratuite pour tous. Des pays de l’Amérique latine qui se trouvaient au même niveau, voir bien plus développés il y a un siècle sont loin derrière aujourd’hui.
Et pour ne pas être en reste, la dernière aussi :

La culture, est aussi un domaine politique de prédilection. . Dans ce domaine aussi, l’embargo reste un carcan, dans la mesure où les artistes ne peuvent se rendre sur la terre la plus proche de leur île, les États Unis d’Amérique. 
J’en conclus que ce qui a foutu la révolution cubaine par terre, c’est d’abord la famille Castro. 
Pourquoi ?
Parce que Cuba est et reste une dictature communiste qui n’a pas pu faire face ni aux défis posés, ni aux attentes de son peuple. Les Etats Unis y sont pour quelque chose, c’est sûr.
Mais il n’y a pas que cela, loin de là ! Si le Cubain est en général un brave type, disons plutôt pas pire qu’un autre, dès qu’il est embrigadé dans le système, il devient un voyou assoiffé de puissance, de passe-droits et d’intérêt strictement individuel
Pourquoi ?
Parce qu’il est protégé par un système pyramidal qui n’admet pas la moindre contradiction et le récompense de sa fidélité indéfectible à l’insoutenable.
Tous les autres ( il n’y a plus que 20% des Cubains inscrits au Parti ) sont victimes de ce capitalisme d’état. En fait, ils sont esclaves, en souffrent et ne peuvent pas l’exprimer
Voilà la vérité.
Viva Cuba libre, c’est se débarrasser de ces deux extrêmes.
La troisième voie, dit l’enfoiré.
Il a raison

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