Commentaire de P-Troll
sur Le premier homo prend un coup de vieux


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Séraphin Lampion P-Troll 8 mars 2015 10:01

@dixneuf


La couleur de la peau est un caractère adapté à un facteur de l’environnement, la lumière du soleil. Les variations sont, selon toute vraisemblance, dues à la sélection naturelle.

En 1997, Relethford a montré que l’indice de réflexion de la peau, moindre à l’équateur, croissait en fonction de la latitude. Plus on se déplace vers les pôles (moins la peau reçoit d’UV en moyenne dans l’année), plus la couleur de peau des autochtones s’éclaircit.

Sous de hautes latitudes une peau trop sombre augmente le risque de souffrir de rachitisme par manque de vitamine D, celle-ci n’étant synthétisée que si une quantité suffisante d’UV pénètre jusqu’au derme. De fait, avant l’apparition des suppléments vitaminés, le rachitisme était particulièrement fréquent en hiver dans les zones tempérées, même chez les Européens à peau claire. Les Inuits au teint cuivré tirent leur vitamine D d’une alimentation particulière, riche en graisse d’animaux marins. 

Le phénomène inverse, le fonçage de la peau au fur et à mesure de l’augmentation des UV, est en général expliqué par les risques de brûlure et de cancers cutanés encourus par les peaux claires. Néanmoins, d’autres hypothèses ont été proposées, comme la fréquence accrue des fausses couches chez les hominidés nus à peau pâle, les UV détruisant les réserves en vitamine B9.

 


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