Commentaire de bakerstreet
sur « Où est Charlie ? » : le retour du fascisme et du totalitarisme sous le masque de la perversion narcissique


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 01:30
Votre article est intéressant car il est sujet à débat, mais il soulève tellement de questions, qui sont celles du monde actuel, de son évolution, de ses projets et de sa représentation, ainsi que bien sûr des peurs et des fantasmes collectifs, qu’il me semble un peu court de les circonscrire dans cette dynamique liée au pervers narcissiques. 

Qu’est ce qui est là en premier du pépin ou de la pomme ? Une évidence, notre société est une fabrique à atomisation des désirs et des projets, et coupe l’homme empathique en deux. Ne reste t’il pour autant que des narcisses, et autres pervers, que la société encourage dans leurs fonctionnements et leur égo. 

Ce monde n’a pas grand chose de commun avec les régimes totalitaires d’’avant. Ceux présents ne sont pas construits sur la peur du gendarme ou du militaire, mais sur la culture du désir et de l’immédiat, atomisant ainsi les groupes bien mieux que ne le fait la terreur.. 

« Le monde d’hier » de Zweig, a été la tumeur crée par le chant de cygne des nations, telles qu’on les entendait, avec cette représentation encore, que les conquêtes militaires étaient plus importantes que tout. Les moyens de destructions modernes utilisés par un homo sapien qui lui n’a pas évolué depuis 100 000 ans, au niveau des aspirations profondes sont presque parvenus à nous entraîner alors vers la fin du monde. C’est cette peur et ces limites nouvelles, qui nous a fait évoluer, sans doute, vers d’autres formes d’impérialismes, plus sournois et économiques, tel celui de la mondialisation. 
En même temps, la ligne de front s’est déplacé des grands champs de carnages, vers la destruction de la terre et des espèces, pour continuer son cycle. 

Pour s’en sortir, ne suffit pas de repérer la fabrique à chefs, ses techniques. 
Il nous faut maintenant évoluer suffisamment vite pour arrêter la machine mortifère, et lui faire enclencher la machine arrière. 

Je parle ici de la mécanique de cette mécanique de destruction, que le pouvoir économique refuse d’envisager. Donc, nous seulement nous devons faire évoluer nos techniques, d’une façon écologique, mais évoluer nous même, nous formater enfin à la mesure de cet age adulte que nous refusons, et qui se résume à la capacité de voir le monde tel qu’il est, et non tel que nous le voudrions

Presque une histoire de pompiers, dans laquelle on nierait l’incendie à l’horizon, prétendant juste que c’est un coucher de soleil. 

Mais la réalité est têtue, et se moque de nos fantasmes, de nos désirs qui refusent les limites du monde fini, dans lequel il ne pourra survivre qu’en développant son empathie, son intelligence vers le but collectif le plus important : La survie. 

Comme l’a fait remarquer Darwin, les espèces sont obligées de s’adapter ou de mourir. 
Alors évidemment, les docteur Folamour ont sans doute leur projet d’homme bionique, mélangeant biologie et informatique. 

Quelque chose de profondément terrible résulterait du refus de nous adapter, tels que nous sommes, humains, trop humains, dans un monde qui nous serait profondément hostile. 

Avec des robots, même plus sensibles à la dépression et aux troubles de la personnalité, telle que la psychopathie.

Voir ce commentaire dans son contexte