Aujourd’hui tout le monde se doit d’être bilingue. L’anglais comme seconde langue permet à notre jeunesse tentée ou poussée à s’expatrier (faute d’opportunités dans le domaine de l’emploi) de pouvoir communiquer quelque soit l’endroit dans le monde ou celle-ci pose ses bagages... C’est la langue des échanges internationaux.

Hélas déjà la maîtrise de la langue française fait défaut au sortir des collèges, voir des lycées et ne parlons même pas de l’orthographe !

Avec l’apprentissage d’une tierce langue (que ce soit l’espagnol, l’allemand, l’arabe ou le chinois qui nécessitent de surcroit un second apprentissage de l’écriture/lecture pour ces dernières), on s’éparpille un peu plus... Ce qui peut contribuer au découragement des jeunes, qui devant la difficulté en viennent à négliger les autres matières puis à se déscolariser ou à prendre la voie de filières technologiques. 

L’éducation nationale et donc l’école se doit de donner les outils nécessaire à l’enfant, de l’armer en vue de son entrée dans le monde professionnel et donc de travailler à la maîtrise parfaite des 3 matières principales (français, maths, anglais) . or elle est devenu un champ d’expérimentations de diverses méthodes (notamment au niveau de l’apprentissage de la lecture), méthodes que l’on modifie lorsqu’on s’aperçoit de la « casse » provoquée... sans pour autant revenir à ce qui avait fait ses preuves...

A croire que finalement c’est devenu un outil sélectif destiné à décourager un maximum de jeunes, un vivier garantissant au patronat un nombre toujours pléthorique de main d’oeuvre non qualifiée, et donc pas exigeante.

C’était le coup de gueule du jour !

Cela dit, pour nos amis frontistes, je me permet de signaler que la situation semble convenir à leur parti qui, par la voix de sa présidente, envisage d’ouvrir l’accès à l’apprentissage aux enfants de 14 ans, notamment en situation de décrochage... et dont les élus aujourd’hui suppriment les subventions destinées aux associations d’aide scolaire...

Le medef doit s’en frotter les mains !