Commentaire de Philippe VERGNES
sur Le mystère Freud : Freud Vs Racamier ou l'énigme de la perversion narcissique


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Philippe VERGNES 31 mars 2015 11:36

@ philouie,


Toujours la même rengaine avec vous : aucune remise en question !

De plus vos pulsions destructrices prennent le dessus à chacune de vos réponses. C’est marrant !


Vous savez : chercher la paille dans l’œil du voisin et ignorer la poutre que l’on a dans le sien.

« Enfin si vous pensez que la psychologie des profondeurs à la mode de Jung a un quelconque rapport au gloubi-boulga que vous produisez, je pense que vous êtes dans l’égarement le plus complet. »

Disqualification (dénigrement) = agression verbale (cf. les 8 types d’agression, in « Le match : psychopathe Vs pervers narcissique ») = acte pervers = à combattre (ce qui ne veut pas dire que ce soit l’acte d’un pervers).

La plupart du gloubi-boulga que je produis est compréhensible par des gens sensés qui savent encore ce que les mots veulent dire dans le contexte dans lequel ils ont été émis tout en tenant compte de leurs polysémie. Une telle évaluation d’un niveau de complexité qui vous dépasse manifestement ne peut être acquise que par un long travail d’analyse que vous démontrez, à chacune de vos interventions, n’être pas en mesure de produire.

L’article que je cite ci-dessus a été mis à la une pendant près d’un an sur le site : « Les imbéciles ont pris le pouvoir... et ils iront jusqu’au bout » (surtout qu’ils sont parfaitement bien aidés - ces imbéciles là - par une armée d’idiots utiles tels que vous qui croient lutter contre eux le système mis en place par les puissants tout en faisant leur jeux).

Ce site est celui de Georges Vignaux (cliquer au moins sur le lien, cela vous instruira un peu).

Bon, maintenant que je suis moi aussi allé de ma contre-disqualification (vous savez, le fameux jeu du miroir), on peut aborder le problèmes de vos incessantes erreurs d’interprétation et de vos confusions.

« Par ailleurs, vous dites que la perversion narcissique c’est le diable et également que vous ne croyez pas au diable, que ce n’est qu’une invention humaine. Voulez vous dire qu’il suffirait de ne plus croire en la perversion narcissique pour qu’elle disparaisse ? Pensez vous que les mots n’ont pas de sens pour penser qu’il puisse exprimer en même temps une chose et son contraire ? »

Cette simple phrase démontre votre incapacité à tenir compte des différents niveaux d’abstraction dans les représentations (schémas de pensée peu élaborés). Du coup, vous aplanissez tout. Tout est pour vous d’égale valeur. Il suffit d’utiliser une analogie telle que de dire le pervers narcissique c’est le diable pour que vous traduisiez : pervers narcissique = diable.

Or, le diable est une image mentale qui émane d’une conscience théologique et le pervers narcissique est une image mentale produite par une conscience psychologique, d’un niveau d’abstraction supérieur (c’est-à-dire plus complexe) que celle de la conscience théologique. Il n’y là aucune relation d’équivalence comme vous l’interprétez.

Pour tenir compte de ces différents niveaux, d’une il faut avoir quelques notions sur la théorie des ensembles de Russel, de deux, il faut savoir comment se forme un paradoxe. Vous ignorez l’un et l’autre. Ce qui au final, vous fait dire les mêmes conneries que vos mentors. Si vous voyez un paradoxe dans la comparaison du diable avec le pervers narcissique et que vous imaginez que je puisse avoir insinué par là qu’il suffirait de ne plus croire en la perversion narcissique pour qu’elle disparaisse, c’est que vous avez réellement le cerveau si ramolli, qu’il ne vous est pas possible de comprendre les différents niveaux d’interprétations auxquels les différents stades de notre conscience nous permettent d’accéder.

Votre niveau de conscience est celui d’une conscience théologique, mais au dessus de vous, il y a encore 4 autres niveaux de conscience. Je me suis déjà expliqué sur ces niveaux de conscience dans une série d’article que je mets souvent en lien dans des billets tels que celui-ci, car ils sont tous indéniablement liées. C’est un puzzle géant qu’il faut reconstruire. Encore faut-il en avoir les capacités. Capacités qui soit dit en passant, n’est pas du à l’intelligence supposée des individus, mais à leur volonté et à l’attention qu’il prête aux discours ou aux écrits d’autrui. Deux facultés qui sont absolument INDISPENSABLES à... l’empathie. Ce qui me permet d’enchaîner, sur la suite.

« On peut éventuellement prodiguer du soin à la personne. A ce propos, je n’ai vu nulle part chez vous quelque chose qui pourrait s’apparenter à une méthode. »

FAUX... encore ! Preuve en est s’il le fallait que vous n’écoutez que le son de vos cloches et le bruit de vos pas. (Narcissisme ??? Bien souvent, le narcissisme abolie nos capacités d’attention et subséquemment, notre volonté.)

J’ai justement longuement parlé de cette méthode dans ma série d’articles sur l’empathie, celle-là même qui traitent des niveaux de conscience et de comment ils fonctionnent.

« Toujours est-il que le soin cesse quand on traite le patient en pervers. »

Toujours est-il que le pervers ne souhaite se soigner que s’il ne l’est pas assez. Par ailleurs, vous devriez plutôt adresser cette remarque à votre compagnon agoravoxien. C’est lui le premier qui a joué au petit jeu de savoir « Où est Charlie », durant six mois avant que vous ne voliez à son secours (complexe du sauveur ?) sans tenir compte des événements qui avaient conditionné ma réponse face à ces « attaques » exagérément répétées pendant ces six premiers mois (parti pris sans recontextualisation du conflit = heuristique de jugement et erreur de décision, j’ai également fait un article là-dessus).

De plus, qui vous dit que j’ai la même représentation que vous du mot pervers (niveau de conscience différent) ?

Pour ce qui est de la loi, vous êtes soi un très grand naïf, soi totalement décervelé, soi un très grand naïf décervelé, sachez donc une chose : « Le chef d’oeuvre de l’injustice, c’est de paraître juste sans l’être » (Platon). Et vous vous faîtes « baiser » en beauté depuis des mois sur cette « supposée » force de la loi.

Nous sommes là au cœur des processus que j’étudie, car si pervers il y a, c’est parce qu’il a des complices qui font son jeu tout en ignorant qu’ils sont pris dans des processus pervers. Or, je répète, « Le mal est ignorance » (Dalaï Lama).

Et votre ignorance du sujet vous rend complice du Mal que vous croyez voir chez les autres, car le Mal est en l’homme et s’exprime dans l’espace intermédiaire sur lequel s’est penché en tout premier lieu Winnicott et ses travaux sur l’objet transitionnel (dont s’inspire grandement Racamier puisqu’on les dit proches en pensée tous les deux) et qui ont débouché sur l’étude de l’intersubjectivité dans différents courants psychanalytiques ou autres.

(Je dis ça tout en ignorant où vous situez l’origine du Mal, mais d’ordinaire, les croyants imaginent le Mal opposé au Bien. Cette pensée duelle est une aberration, mais bon... les débats théologiques, c’est pas mon truc.)

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