Commentaire de andromerde95
sur Epilogue mitterrandien pour la crise de famille des Le Pen ?


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andromerde95 16 avril 2015 14:33

politique éco-sociale, ultra-socialiste de mussolini : « Le programme économique du fascisme à son origine est très social. Si la volonté de Mussolini de transformer le fascisme en parti politique et d’accéder au pouvoir le conduit à rassurer les milieux patronaux, il parvient néanmoins dans les années vingt à mettre en place une politique sociale avancée : la journée de travail de huit heures et la semaine de quarante heures sont adoptées en 1923, le travail de nuit est interdit aux femmes et aux mineurs. En 1927, l’État fasciste contraint les entreprises à des mesures d’hygiène beaucoup plus strictes. Avec l’INFIL, Institut national fasciste pour les accidents du travail, chargé de la prévoyance et de l’assistance sociale, le régime met en place un vaste programme de santé publique. Enfin, la multiplication des colonies de vacances et des centres sportifs sont des éléments clés d’un ambitieux programme de loisirs, notamment pour la jeunesse, existant bien avant les réformes sociales apportées par le Front populaire en France. Toutes ces avancées ont pour conséquence une amélioration réelle du quotidien des couches sociales urbaines1. »

travail de nuit interdit aux enfants et femmes, 40h, couverture maladie universelle, assurance pour les accidents de travail, colonies de vacances et centres sportifs et programmes de loisirs pour les pauvres, mesures d’hygiène dans les entreprises...

« Mussolini décide de rompre avec les idées de la classe dirigeante traditionnelle, qui l’a trahi, afin de revenir aux idéaux révolutionnaires de la naissance du fascisme15. Le manifeste anti-bourgeois en 18 points adopté par le Parti fasciste républicain en novembre 1943 fonde sa politique15. Le régime décide notamment :

  • la politique économique est la « socialisation » sur la base de l’abolition du travail employé ;

  • la propriété n’est garantie qu’assortie de réserves15 ;

  • la nationalisation de secteurs clés de l’économie15 ; la nationalisation des entreprises de plus de 100 employés16 ;

  • l’expropriation partielle des terres15.

Au terme de l’application de son programme, la République ne laisse que le fruit des efforts du travail aux propriétaires : il est ainsi prévu la reprise par les ouvriers agricoles des terres laissées à l’abandon17.

La politique de socialisation et la propagande sociale de la RSI ont particulièrement été incarnées par la personnalité de Nicola Bombacci, ancien cofondateur du Parti communiste italien, qui avait rompu avec le Parti communiste entre 1927 et 1930 avant de rejoindre progressivement le fascisme à partir de 1933. En 1945, La République Sociale nationalise un certain nombre d’entreprises lombardes, dont la Fiat18. »

les nationalisations ont eu lieu quelques jours avant la mort de mussolini. le manifeste anti-bourgeois devait entrer en application totale quelques jours après la mort de mussolini (mais sa mise en application fut annulé par les récitants). http://www.valeursactuelles.com/histoire/les-trois-jours-du-duce-27590 le manifeste anti-bourgeois de vérone avec tous ses objectifs anti-bourgeois dans ce lien : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-republique-de-salo-et-les-151447 


en gras : nationalisation de toutes les entreprises dans un secteur important pourmussolini et des entreprises de plus de 100 salariés, les gros bourgeois ont leur entreprises prises par l’Etat.

expropriation partielle de certaines terres, rien de bien pour les proprios fonciers.

les gens n’ont même plus leur propriété garantie. du quasi-bolchevisme.

mussolini refuse de rembourser la dette publique : http://www.dailymotion.com/video/x1...

http://www.les-annees-noires.fr/persos-axe/mussolini-pouvoir.html

mussolini a fait les allocs familiales, les allocs chômage et la retraite par répartition(http://italie.blog.lemonde.fr/2013/...).

 »Benito Mussolini, en partie fidèle à son passé socialiste, entreprend d’importantes réformes sociales en faveur des classes défavorisées. La journée de travail est limitée à huit heures et la semaine à quarante heures. Le travail de nuit est interdit à toutes les femmes et aux garçons de moins de 18 ans. De nombreuses dispositions sont prises concernant l’hygiène du travail dans toutes les entreprises. L’assurance contre les risques du travail est mise en place, ainsi que les allocations familiales, celles du chômage et l’assurance contre les maladies. Dans le cadre de la Santé publique,Mussolini crée les premières colonies de vacances pour les enfants pauvres, les terrains de camping et de jeux, les vacances populaires. La dépense annuelle des allocations familiales est fixée à 344 millions de lires, dont 215 millions sont à la charge des patrons. Cette politique sociale très avancée est appréciée par toute la population.« 

aussi mussolini a créé 6 jours de congés payés : http://www.fakirpresse.info/Le-miracle-des-conges-payes.html

mussolini est plus social que le cnr et le front populaire


ce qui a été appliqué dans le manifeste anti-bourgeois : « La concrétisation de ces principes sociaux sera traduite dans le décret-loi de février 1944. C’est Nicola Bombacci, ancien cofondateur du Parti communiste italien, fasciste depuis 1933, qui conçut le projet de socialisation des entreprises. Le 28 avril 1945, au moment d’être fusillé au côté de Mussolini, ses dernières paroles furent : « Vive le socialisme ! ». L’application intégrale de la socialisation était prévue pour le mois d’avril 1945. Paradoxe saisissant, le premier acte du Comité de libération nationale, composé de résistants parmi lesquels de nombreux communistes, sera l’abrogation du décret-loi sur la socialisation le 25 avril 1945.

La République de Salò nationalisera toute les entreprises de plus de 100 salariés, dont bien sûr la Fiat de Milan. Des conseil de travailleurs participeront à la gestion des entreprises aux côtés des directeurs fonctionnaires. La réforme agraire, vieille revendication des ouvriers agricoles, sera mise en oeuvre sans faille. »

« La politique étrangère, telle qu’exposée dans le Manifeste de Vérone, est guidée par des principes très simples : lutte contre la ploutocratie anglo-américaine et alliance avec les peuples musulmans.  »

mussolini entend lutter vs le capitalisme anglo-américain.

 

discours quasi-communiste de mussolini :

« A l’occasion de la proclamation du Manifeste de Vérone, Mussolini lui-même devait préciser :

« Nos programmes sont en tous points en accord avec nos idées révolutionnaires, et celles-ci appartiennent à ce qu’en régime démocratique on appelle la Gauche. Nos institutions sont le résultat direct de nos programmes, et notre idéal est l’État du Travail. Il n’y a pas à cet égard de doute possible : nous sommes la classe laborieuse en lutte à la vie à la mort contre le capitalisme. Nous sommes les révolutionnaires en quête d’un Ordre nouveau. Dès lors, invoquer l’aide de la bourgeoisie en agitant le péril rouge est une absurdité. L’épouvantail authentique, le véritable danger, la menace contre laquelle il faut lutter sans relâche, vient de la Droite. Cela ne nous intéresse en rien d’avoir la bourgeoisie capitaliste comme alliée contre la menace du péril rouge, car, même dans le meilleur des cas, celle-ci serait une alliée infidèle, s’efforçant d’obtenir que nousservions ses fins, comme elle l’a déjà fait plus d’une fois avec un certain succès. Je serai économe de mes mots, car ils seraient totalement superflus. En fait, c’est préjudiciable, parce que cela nous fait confondre les types authentiques de révolutionnaires de toute sensibilité, avec l’homme de la Réaction, à qui il arrive d’utiliser jusqu’à notre propre langage. » »




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