Commentaire de Guit’z
sur Si je détestais les pauvres, j'adorerais le SMIC


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Guit'z Guit’z 21 mai 2015 18:06

Pffffff... comme si le problème était le smic... Faut vraiment être un candide pour se pignoler sur de telles foutaises. Sans le smic, les pauvres seraient à 2€ de l’heure, les capitalistes continueraient à délocaliser de plus belle, et les banques à nous racketter, c’est tout. Le problème n’est pas là. Les salaires n’augmenterront jamais - car leur baisse drastique en Occident est d’abord un ordre du jour politique.

En vérité, ladite « main invisible » du marché, c’est surtout la « main occulte » du Capital... Notre monde est gavé de pognon, partout ; jamais le monde - ni la France - n’a été aussi riche. Simplement, la thune, on nous la vole à la source et en coulisses, institutionnellement  : c’est ça la vérité, et rien d’autre. Les Libéraux affichés ne croient pas aux vertus du libéralisme et de la démocratie - et les institutions du capitalisme global ne sont rien d’autre qu’un projet politique de guerre tous azimuts du Capital contre tous les peuples - c’est-à-dire contre tous les travailleurs.

Le problème n’est donc pas le droit du travail (dieu merci favorable aux salariés : et je ne sache pas de plus mortifère superstition que celle autorisant ll’investisseur et l’entrepreneur même à disposer de la vie d’autrui). Non, le problème est le racket légal opéré par les nazis de la finance internationale, sur le processus de création monétaire même. Racket séminal, autorisé par nos politiques tous pourris - ou complices... Résoudre ce problème, c’est résoudre TOUS LES PROBLEMES OBJECTIFS DE L’HUMANITE. Ce qu’évidemment la race des seigneurs de l’Argent ne veut à aucun prix...

Le monétarisme régissant notre vie de A à Z, n’est qu’un sortilège cabalistique, une chimère numérologique, une stratégie cynique permettant de faire de l’Or avec des chiffres - du fric à l’infini, à partir d’écritures comptables. (Je précise que j’exerce une profession financière... enfin plus pour longtemps. Quand on a pigé, on ne pense qu’à se mettre au vert - et c’est ce que je vais très prochainement faire).

La réalité c’est qu’aujourd’hui, nous sommes d’ores et déjà en mesure de remettre le travail et l’économie à la place qui leur reviennent : la dernière.... juste après les chiottes. Sans les banques, tous les humaines bénéficieraient de 5000€ par mois en travaillant à peine deux jours par semaine. Il n’y aurait pas de chômage, pas de violence sociale, pas de guerre de tous contre tous. Et comme chacun sait, la conscience politique nait avec le loisir (par le negotium accéder à l’otium, comme disaient les Latins...) : notre lucidité serait la mort politique de nos maitres.

Mais bon, pour un gentil bourgeois crédule, l’important n’est pas qu’il y ait assez de ressources sur terre pour éradiquer facilement la faim (30M€ par an suffiraient parait-il...), et que rien dès lors ne puisse plus justifier une catastrophe autrefois naturelle, à présent artificielle. Pour certains, le Capital vaut plus que la vie humaine, et la théorie socioéconomique se suffit à elle-même nonobstant les faits politiques. Et tout le problème est là...

Bref, cher auteur, je ne doute nullement de votre bienveillance humaine, revendiquée dans votre sympathique profil. Un conseil cependant : lâchez la théorie libérale, pur blabla falsificateur - et étudiez l’Histoire, soit le réel par-delà les concepts.

Et veuillez excuser le manque d’ordonnancement de mon commentaire écrit à la vite : salarié surexploité je n’ai pas le temps de fignoler.

 smiley


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