Commentaire de Trelawney
sur UberPop ou le laisser-faire économique


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Trelawney 26 juin 2015 11:33

Votre article est un bel exemple de comment « tortiller du cul pour chier droit ». Mais on va s’arrêter à l’essentiel de votre article qui se résume à cette phrase : (tout le reste n’est que diarrhée verbale)

Dans l’affaire UberPop-Taxis, il appartient donc aux États (la France n’est pas seule) de faire respecter la loi, même s’il s’agit dans un premier temps de protéger un monopole − celui des taxis − contre la liberté d’entreprendre.

Pour ce qui est de faire respecter la loi, il faudra tout d’abord qu’elle soit validée par le conseil constitutionnel qui normalement va rendre son verdict en septembre prochain, car il ne me semble pas que dans cette constitution, figure le droit au monopole. Ce dont je suis certain c’est que toujours dans cette constitution, il y figure en bonne place, le droit au travail et la liberté d’entreprendre. C’est même un des fondements de notre république.

Pour être dans le concret : Nous avons une société Uber pour le moins sérieuse et qui compte parmi ces investisseurs Goldman Sachs, Google Ventures. Qui organise dans plusieurs villes du monde, un système de covoiturage « professionnalisé » pour pallier aux carences du système dit « officiel » des taxis.

Question : En quoi et dans tous les pays du monde, il m’est interdit de prendre un passager dans ma voiture, de l’emmener là où il veut aller et de me faire rétribuer pour cela ? D’autant plus que le dit passager ne m’a pas hélé dans la rue, mais m’a téléphoné pour me donner un lieu de rendez-vous. La réponse est que si mon assurance couvre les risques encourus par le dit passager et que si je déclare mes gains aux services fiscaux et sociaux, il ne m’est pas interdit de le faire. Vous comprenez maintenant qu’interdir un système de la sorte est pour le moins cavalier.

Aussi, pourquoi le gouvernement, au lieu de faire voter une loi qui sera recalé à juste titre par le conseil constitutionnel, n’accompagne pas cette société Uber en ponctionnant légalement l’argent nécessaire aux couvertures sociales et fiscales de cette activité. Car ce système Uber est de loin le système le plus simple, le plus transparent et surtout le plus honnête. Puisque vous avez une personne qui commande un déplacement d’un point A à un point B et qui paie directement ce déplacement par un système on ne peut plus traçable (CB ou payPal) et un conducteur qui reçoit sur un compte bancaire spécifique l’argent de sa course (système toujours aussi traçable). Tandis  que coté Taxi, on a un chauffeur qui vous balade dans la ville et vous fait faire trois fois le tour du périph pour augmenter le prix de la course (prix que vous ne connaitrez qu’à la fin du parcourt) et, pour ne pas laisser de trace, vous demande très instamment un paiement en liquide et a comme système de contrôle un compteur qu’il peut bloquer à tout moment.

Notre civilisation est en perpétuel évolution avec des progrès des fois discutables et des fois non. Le système Uber est un système qui permet à une personne de gagner sa vie en ne dépendant d’aucun patron et en toute transparence. C’est exactement ce que tout gouvernant intelligent devrait défendre et développer. Au lieu de cela il défend un système anachronique et absolument pas adapté au besoin des citadins. Et pourquoi fait-il cela ? Parce qu’en tant que gouvernant qui veut encore garder une once symbolique de pouvoir, il s’oppose à, comme vous le dites si bien, « tout laisser faire » même s’il est constructif et c’est pour cela que ce pays dirigé par ce type de politique est irréformable.

Votre article ne démontre qu’une seule chose : votre archaïsme !


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