Commentaire de Philippe VERGNES
sur Le pouvoir entre paranoïa et perversion*
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@ gogoRat bonjour,
Cela va s’en dire... mais c’est mieux en le disant.
Effectivement, une société perverse telle que décrite ici par Eugène Enriquez n’a strictement rien de démocratique au sens noble du terme.
« Il existe deux sortes de tyrannies, une réelle qui consiste dans la violence du gouvernement ; et une d’opinion, qui se fait sentir lorsque ceux qui gouvernent établissent des choses qui choquent la manière de penser d’une nation » (MONTESQUIEU, De l’esprit des lois, Livre XIX, chapitre III « De la tyrannie »).
Je ne pense pas faire erreur en affirmant que ce qui est dénoncé tout au long de ce texte présenté ici est bel et bien cette tyrannie des opinions qui conduit à cette « mêmeté », projet typiquement et symptomatiquement totalitaire, que vous dénoncez fort à propos.