Commentaire de Gandalf
sur La dénatalité des pays riches est la marque de l'échec du capitalisme


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Tzecoatl Gandalf 30 octobre 2015 21:31

@ddacoudre


Le capitalisme est polymorphe, car il peut prendre différentes formes, sous différentes idéologies. Il peut être fasciste (définition mussolinienne), d’état (communisme stalinien), libéral (pertinence d’Amartya Sen concernant la décentralisation de l’information pour prendre les décisions), socialiste (état providence en mix) etc.

Si dans la formation du capital, l’autre est une charge, dans les revenus du capital, les revenus de l’autre sont indispensables, ainsi que son nombre. le capitaliste se voit donc obligé d’assurer à autrui un revenu.

Mais, il est vrai que la maturité de la mondialisation réduit les revenus du capital, la croissance des marchés, et les rendements financiers à leur plus simple expression.

Sans croissance, vendre de la dette ramène l’institution financier à l’état de banque zombie (Deutsche Bank, Credit Agricole, qui, techniquement, ne valent rien-sauf que les banques centrales épongent discrètement leurs mauvais paris, leurs mauvaises créances). Finalement, elles ne valent que par les services qu’elles apportent, leur comptabilité étant ésotérique. Et oui, la formule mathématique qui calcule les intérêts lorsque vous allez contracter un emprunt est d’ordre exponentielle, donc se base sur une croissance infinie. 

Ayant quelques soucis avec les questions environnementales, car s’il s’agit d’en faire une science, il s’agit d’une question soit de laborantin (ce que je ne suis pas) soit trop complexe pour être modélisable.
Bref, concernant la procréation, je préfère m’en tenir à une lecture d’économiste (avantage de réduction des inégalités, social autour de la maternité, bien-fondé d’un protectionnisme de l’économie marchande et d’un droit du travail pour y faire carrière et non kleenex, etc).

Au registre du libéralisme de grand-papa, Adam Smith stipulait qu’il fallait assurer les revenus de la main d’oeuvre afin que celle-çi puisse assurer sa production. En libéral-financiarisme otanisé, le fait est que ce n’est plus indispensable, un embargo et un petit programme à 500 millions de $ pour financer des « assets » (investissements) en terroristes suffit à fabriquer de la main d’oeuvre corvéable à merci. Je ne suis pas certain que le novlibéralisme soit un bon calcul (notamment sociétal et politique) à long terme.


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