Commentaire de Philippe VERGNES
sur La ponérologie politique : étude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques – une psychologie du complot (1/3)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Philippe VERGNES 9 décembre 2015 11:16

@ Hervé Hum, bonjour,


Dsl... je t’avais préparé un long message argumenté en répondant point par point sur nos points de concordance et de divergence et une erreur de manip m’a fait tout effacer. ’pas le courage (et surtout le temps) de tout refaire, aussi je réécris seulement la conclusion, j’essaierais de revenir plus tard pour la compléter.

Grosso modo, je pense que nous disons la même chose, mais en partant de deux optiques différentes, toi du point de vue social et moi du point de vue individuel. Toutefois, je t’avais déjà parlé des systèmes ago-antagonistes et si je pars des individus psychopathes pour décrire le mal de nos sociétés modernes, je n’oublie toutefois pas l’influence que l’organisation sociale exerce sur l’individu, mais pour moi, les causes que tu décris si bien ne sont que des conséquences d’une idéologie psychopathique. A ce titre, je m’étonne que tu ne fasses pas le rapprochement entre l’idée de propriété et les besoins primaires, auxquels sont restés fixés les psychopathes, tournés vers l’impératif de contrôle et de domination.

Cependant, tu commets une erreur en prétendant que « L’humanité est sous l’emprise du même comportement consistant en l’exploitation des êtres depuis quelques milliers d’années, en fait, depuis le début de l’histoire humaine. »

Si la première partie est juste, le début de l’histoire humaine n’a absolument pas commencé avec la « civilisation » des êtres humains, il a commencé avec les peuples chasseurs-cueilleurs qui eux avait des relations toutes autres entre eux et entre eux et leur environnement que celles que nous connaissons aujourd’hui.

N’ayant plus le temps d’argumenter tout cela, tu trouveras de nombreuses explications dans la vidéo conférence de Francis Cousin qui a pu creuser le problème bien mieux que moi en le faisant remonter à ce changement d’organisation sociale que représentaient les sociétés de chasseurs-cueilleurs et celles des premières sédentarisations qui ont été le prototype du capitalisme moderne.

Bonne journée,

Voir ce commentaire dans son contexte